Ce dimanche 19 octobre 2025, devant environ 70 000 personnes, le pape Léon XIV a célébré sur la place Saint-Pierre la messe de canonisation de 7 bienheureux : Mgr Ignazio Choukrallah Maloyan, Peter To Rot, Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez, José Gregorio Hernández Cisneros, Vincenza Maria Poloni, Maria Troncatti et Bartolo Longo.
Parmi ces figures de sainteté, un arménien, un papouasien, deux vénézuéliens et trois italiens. Tous les sept ont été des témoins lumineux de l’amour du Christ, qu’ils soient martyrs, évangélisateurs, fondateurs de congrégations ou bien des « bienfaiteurs de l’humanité » par leur dévotion et leur ardeur.
« Sept témoins se tiennent devant nous, les nouveaux saints et saintes qui, par la grâce de Dieu, ont maintenu allumée la lampe de la foi. Bien plus, ils sont devenus eux-mêmes des lampes capables de diffuser la lumière du Christ » a déclaré le pape Léon XIV dans son homélie. Ces saints « ne sont pas des héros ou des chantres d’un idéal quelconque, mais des hommes et des femmes authentiques. »
« Le cœur rempli de gratitude et un ardent désir d’imiter les nouveaux saints »
Ce lundi matin 20 octobre, le pape Léon XIV a rencontré les cardinaux, évêques, supérieurs religieux et autorités civiles des pays où ont vécu les nouveaux saints. « Ce sont des signes lumineux d’espérance pour nous tous, car ils ont offert leur vie dans l’amour du Christ et de leurs frères » leur a-t-il confié.
Nouveaux saints : « Des signes lumineux d’espérance pour nous tous » © Vatican Media
Mgr Ignace Choukrallah Maloyan a été martyrisé lors du génocide arménien de 1915, et a fait preuve de courage en choisissant la mort par fidélité au Christ. « Je pense avec tendresse au peuple arménien, qui grave la croix dans la pierre en signe de sa foi ferme et inébranlable. Puisse l’intercession du nouveau saint raviver la ferveur des croyants et apporter des fruits de réconciliation et de paix pour tous » a déclaré le pape.
Le laïc catéchiste Peter To Rot a lui aussi été lui martyrisé en Papouasie-Nouvelle-Guinée, lors de la Seconde Guerre mondiale. Il a fait preuve de foi et de courage dans son travail pastoral « clandestin ». Il offre un « exemple inspirant de constance et de force d’âme dans la prédication des vérités de l’Évangile face aux difficultés et aux défis, voire aux menaces pour nos vies ».
En ce qui concerne les saints vénézuéliens saint José Gregorio Hernández et sainte Maria del Monte Carmelo, le pape a évoqué leurs vertus de foi, d’espérance et de charité vécues de manière héroïque. Morte en 1977, la religieuse Maria del Monte Carmelo est fondatrice de la congrégation des Servantes de Jésus au Venezuela ; le médecin José Gregorio Hernández Cisneros s’est dévoué auprès des plus démunis au début du 20e siècle.
Le Saint-Père a également loué le Seigneur pour les trois nouveaux saints italiens. La religieuse salésienne Maria Troncatti a consacré sa vie au service des peuples autochtones d’Équateur au 20e siècle, alliant expertise médicale et passion pour le Christ. Sœur Vincenza Maria Poloni a eu un charisme de compassion pour les malades et les marginalisés, elle est la fondatrice des Sœurs de la miséricorde au 19e siècle. Enfin, Bartolo Longo était un « reconverti » qui a consacré toute son énergie aux œuvres de miséricorde et de charité. Il a fondé le sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Pompéi en 1891.
« Chers pèlerins » a conclu le pape en donnant à tous sa bénédiction apostolique, « je vous souhaite de revenir sur vos terres le cœur rempli de gratitude et d’un ardent désir d’imiter les nouveaux saints. Que leur intercession vous accompagne et que leur exemple vous inspire. »
