À l’issue de l’Assemblée plénière des évêques catholiques du Canada, l’évêque québécois Pierre Goudreault a été élu ce 26 septembre président de la Conférence épiscopale canadienne (CECC). Il était déjà membre du Bureau de direction de la CECC.
Depuis décembre 2017, Mgr Goudreault est évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, au nord-est de Montréal. À 62 ans, il succède à Mgr William McGrattan, anglophone, qui était à la tête de la Conférence épiscopale depuis septembre 2023.
Lors de cette dernière Assemblée, de nouveaux membres du Bureau de direction et du Conseil permanent ont été également élus, notamment le nouveau vice-président Mgr Donald Bolen, archevêque anglophone de Regina, dans la province de la Saskatchewan.
Au Canada, l’Assemblée plénière des évêques a lieu une fois par an, au mois de septembre. Issus des Églises latines et orientales du pays, environ 80 évêques francophones et anglophones se rassemblent pour partager sur les avancées pastorales de l’Église, continuer les travaux lancés et réfléchir sur les défis rencontrés.
Un théologien, un pasteur et un communicant

Le nouveau Conseil permanent des évêques canadiens © https://cecc.ca
Docteur en théologie, Mgr Pierre Goudreault a une riche expérience dans le ministère pastoral et dans l’enseignement. Après son ordination, il a été vicaire paroissial, puis formateur au Séminaire universitaire Saint-Paul d’Ottawa et curé de plusieurs paroisses au Québec.
Jusqu’à présent membre du Conseil « Communautés et ministères de l’Assemblée des évêques catholiques » du Québec, il est l’auteur de huit livres, de nombreux articles sur l’ecclésiologie et la liturgie, et a aussi été chargé de cours à l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Mais Mgr Goudreault est aussi un homme de communication. Il est présent régulièrement sur le Web et les réseaux sociaux, désirant ainsi inscrire son diocèse dans un « élan missionnaire d’une Église en sortie ».
« Les réseaux sociaux, c’est un espace, c’est un lieu de rencontre. Je pense que c’est important aujourd’hui, pour moi, comme évêque, de ne pas avoir peur de ce monde numérique là, mais au contraire, d’y être présent » mentionnait l’évêque il y a quelques années. Une expérience supplémentaire qu’il pourra mettre largement à profit dans sa nouvelle mission au sein de la Conférence épiscopale.
