Chers amis,
J’adresse mes salutations cordiales à vous tous qui participez au troisième Congrès catholique panafricain sur la théologie, la société et la vie pastorale. Je remercie les organisateurs pour leurs efforts dans la préparation de cette rencontre importante. J’offre également mes prières pour les évêques, les théologiens, les responsables pastoraux, les jeunes et tous les fidèles laïcs rassemblés pour réfléchir à l’avenir de l’Église en Afrique.
Il y a trois ans, à l’occasion du deuxième Congrès, le pape François avait souligné l’importance de la foi. Aujourd’hui, dans le cadre du Jubilé de cette année, nous célébrons une autre vertu théologale : l’espérance. Peut-être donne-t-on parfois davantage de place à la foi et à la charité ; pourtant, l’espérance joue un rôle essentiel dans notre pèlerinage terrestre. Elle peut même être considérée comme la vertu qui relie les deux autres. En un sens, la foi et la théologie offrent les fondements pour connaître Dieu, tandis que la charité est la vie d’amour que nous vivons avec lui. Or, c’est par la vertu d’espérance que nous désirons atteindre la plénitude de ce bonheur au Ciel. Ainsi, elle nous inspire et nous soutient pour nous rapprocher de Dieu, même face aux épreuves de la vie.
Comme vous le savez bien, l’Afrique, comme toute autre région du monde, connaît ses propres difficultés. Face à ces défis, et au sentiment que rien ne change, il est facile de sombrer dans le découragement. Pourtant, c’est précisément le rôle de l’Église d’être la lumière du monde et une ville située sur une montagne [1], un phare d’espérance pour les nations.
À cet égard, le thème de votre Congrès est particulièrement pertinent : « Marcher ensemble dans l’espérance comme Famille de Dieu en Afrique. » Si chacun est appelé à cultiver une relation personnelle avec Dieu, notre baptême nous unit en tant que fils et filles du Père céleste. Dès lors, nous avons la responsabilité de veiller les uns sur les autres. La famille est d’ailleurs souvent le premier lieu où l’on reçoit l’amour et le soutien nécessaires pour avancer et surmonter les épreuves de la vie. C’est pourquoi je vous encourage à continuer à édifier la famille des Églises locales dans vos différents pays et régions, afin que se forment des réseaux de soutien pour tous nos frères et sœurs dans le Christ, ainsi que pour la société dans son ensemble, notamment ceux qui vivent en périphérie.
Enfin, chers amis, je voudrais souligner l’importance de l’unité entre la théologie et le travail pastoral. Nous devons vivre ce que nous croyons. Le Christ nous a dit qu’il est venu non seulement pour nous donner la vie, mais pour nous la donner en abondance [2]. Il vous revient donc de collaborer à la mise en œuvre de programmes pastoraux qui montrent comment l’enseignement de l’Église peut ouvrir les cœurs et les esprits à la vérité et à l’amour de Dieu.
Je confie votre travail et vous-mêmes à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, afin qu’elle guide et inspire vos efforts. Et que la bénédiction de Dieu tout-puissant, le Père, le Fils et le Saint-Esprit descende sur vous et y demeure à jamais. Amen.
