Ce vendredi 11 octobre 2024, en début de soirée, une veillée de prière œcuménique a eu lieu sur la place des Protomartyrs, dans la Cité du Vatican à Rome. Le pape François participait à ce moment unique, ainsi que les membres du Synode et des représentants de différentes confessions chrétiennes.
Animée par la communauté œcuménique de Taizé, cette soirée de prière « Together » était organisée par le secrétariat général du Synode des évêques, en collaboration avec le Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens.
Une occasion d’action de grâce pour le Concile œcuménique Vatican II
Déjà en 2023, une soirée similaire avait ouvert la première session du Synode sur la synodalité. Rassemblant 18 000 personnes sur la place Saint Pierre et plus de 20 responsables de différentes Églises, ce moment avait fait l’unanimité et avait renforcé les liens entre les confessions chrétiennes. 220 veillées de prière avaient eu lieu, au même moment, dans le monde entier.
Cette année, la date du 11 octobre n’a pas été choisie au hasard : elle marque l’anniversaire de l’ouverture en 1962 du Concile Vatican II par saint Jean XXIII, fêté ce 11 octobre. Un tel moment d’unité et de partage est une occasion de rendre grâce pour tous les fruits œcuméniques qui se sont déployés dans l’élan du Concile, et pour fêter également les 60 ans de la publication de la Constitution dogmatique sur l’Église Lumen Gentium et du Décret sur l’œcuménisme Unitatis Redintegratio (21 novembre 1964).
L’unité des chrétiens, thème abordé par les membres du Synode
Parallèlement à cette veillée, un nouveau briefing a été donné par les organisateurs du Synode ce 10 octobre, faisant part des réflexions menées sur le thème de l’unité des chrétiens. Le cardinal Kurt Koch, préfet du Dicastère pour l’unité des chrétiens, le métropolite orthodoxe Job, co-président de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, un évêque anglican et un pasteur mennonite ont participé à cette conférence.
« Le chemin synodal est œcuménique. Et le chemin œcuménique ne peut être que synodal » a déclaré le cardinal Koch, pour qui la dimension œcuménique est « l’un des aspects les plus importants de ce Synode ».
Le cardinal a par ailleurs précisé le caractère fondamental de « l’échange de dons, dans lequel nous apprenons les uns des autres, dans la conviction qu’aucune Église n’est riche au point de ne pas avoir besoin de la contribution d’autres Églises et qu’aucune n’est pauvre au point de ne rien pouvoir offrir ». « Le mouvement œcuménique se réalise précisément en marchant ensemble, en priant ensemble, en collaborant ensemble » a-t-il conclu.