José Andrés Calderón, l’un des promoteurs de la récitation publique du Rosaire en Espagne, a déclaré que cette condamnation contrastait avec la position du gouvernement selon laquelle « malheureusement, depuis que nous avons décidé de prier dans l’atrium du Sanctuaire du Cœur Immaculé de Marie, nous avons subi toutes sortes de coercitions ».
Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), à la tête du gouvernement espagnol, a été condamné à payer les frais de la procédure judiciaire engagée pour avoir empêché la récitation publique du rosaire le 23 novembre 2023.
La Délégation du Gouvernement à Madrid a envoyé un inspecteur en chef de la Police Nationale et 20 officiers pour empêcher la prière près du siège du PSOE, sur les marches de l’église dédiée au Cœur immaculé de Marie située dans la même rue.
Plusieurs fourgons de la Police nationale, les Unités d’intervention de la Police connues sous le nom de police anti-émeute, attendaient le public, qui s’est déplacé pour la plupart dans une rue voisine.
La Délégation du Gouvernement à Madrid a essayé d’empêcher la prière parce qu’elle coïncidait avec la journée de réflexion avant le vote pour le Parlement européen. Cette prière publique a lieu sans interruption depuis novembre 2023 sur les marches du Sanctuaire de l’Immaculée Conception à Madrid. Pour l’interdire, il a attaqué le magistrat qui l’avait autorisée et demandé l’annulation du jugement, ce qu’il a perdu, arguant qu’il s’agissait d’un acte politique.
La Chambre Administrative du Tribunal Supérieur de Justice de Madrid a rejeté l’impartialité du magistrat les 8 et 9 juin 2024 et a entériné la sentence.
José Andrés Calderón, l’un des promoteurs de la prière publique du Rosaire en Espagne, a déclaré que la décision contrastait avec la position du Gouvernement selon laquelle « malheureusement, depuis que nous avons décidé de prier dans l’atrium du Sanctuaire du Cœur Immaculé de Marie, nous avons subi toutes sortes de coercitions. Amendes, menaces et harcèlement judiciaire de la part d’un Gouvernement et d’un PSOE qui ne veulent pas que nous soyons là ».
Par ailleurs, M. Calderón souligne que l’interdiction de la récitation publique du rosaire blesse les autorités d’un parti favorable à l’athéisme et constitue un « fait vraiment surprenant, car nous ne politisons pas la Vierge. Nous prions uniquement et exclusivement pour le salut de l’Espagne et du monde. Nous demandons à la Vierge que les Espagnols se convertissent ».
Et d’ajouter : « En tout cas, ce qui est clair, c’est que nous n’avons pas peur d’eux et que nous les affronterons pour défendre le droit des catholiques à prier en public ». Cette victoire judiciaire, qui appartient à tous les chrétiens, sera, je l’espère, l’une des nombreuses à venir. C’est une reconnaissance de l’arbitraire dont nous souffrons ».
