Le mouvement des marguerites au Canada : soutenir les prêtres par la prière © facebook.com/archidiogatineau

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Le mouvement canadien des Marguerites au service des prêtres 

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Soutenir spirituellement les prêtres et leur ministère

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Ce vendredi 2 août 2024, le mouvement des Marguerites au Canada a fêté ses 43 ans d’existence. Fondé en août 1981 au Québec par Louise Ward, il rassemble des laïcs désirant prier pour les prêtres et leur ministère.

Cette chaîne de prière se fait à travers des petits groupes, appelés « marguerites ». Chaque marguerite est composée de 7 personnes (ou 7 pétales) qui offrent chacune une journée de la semaine pour un prêtre en particulier, et ce prêtre est le cœur de leur marguerite.

Au service de l’Église catholique 

Le mouvement est considéré comme un service essentiel par les prêtres qui en bénéficient. En 1983, il a été placé sous le patronage de Marie, Mère de l’Église. En 1990, le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal, a accueilli le mouvement au sein de son diocèse et a encouragé les membres à continuer à prier pour les prêtres.

« Les attentes à l’égard du ministère presbytéral sont de plus en plus grandes et les défis de la nouvelle évangélisation sont nombreux et complexes. Il est bon pour les prêtres de savoir que des personnes s’engagent à la prière pour les soutenir dans leur ministère » a dit en 2001 Mgr François Lapierre, évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, au Québec.

« Faire un prêtre, c’est sauver un millier d’âmes »

Souvent isolés et démunis face à l’immensité de leur tâche, les prêtres peuvent, de cette manière, être personnellement portés à travers une chaîne de prière. Contribuer à la vocation et à la sanctification d’un seul prêtre, c’est travailler efficacement au salut de toute une population. « Faire un prêtre », disait Mgr Gaston de Ségur au 19e siècle, « c’est sauver un millier d’âmes. »

Cette chaîne de prière se fait à travers des petits groupes, appelés « marguerites » © louiselamy2

Cette chaîne de prière se fait à travers des petits groupes, appelés « marguerites » © louiselamy2

Chaque personne est libre de la forme que prendra cette journée offerte, et il est aussi proposé au prêtre, en retour, de prier pour les sept pétales de sa marguerite, en reconnaissance et en action de grâce.

Les personnes qui s’engagent sont des personnes discrètes. Comme le disait Mère Térésa de Calcutta, « nous ne pouvons pas tous faire de grandes choses, mais nous pouvons tous faire de petites choses avec grand amour. »

Les membres du mouvement sont, non seulement un soutien spirituel pour les prêtres, mais aussi pour les évêques qu’ils ont choisis, et pour le pape : ils prient principalement pour l’unité entre eux, pour leur collaboration fraternelle avec les fidèles, et pour les vocations au sacerdoce et à la vie religieuse. Selon saint Jean-Paul II, « les vocations sont un don de Dieu à demander sans cesse ».

 

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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