Par Amy Balog
Quinze fidèles sont morts et deux ont été blessés pendant la messe dominicale du dimanche 25 février lorsque des militants islamistes ont ouvert le feu à l’intérieur d’une église catholique à Essakane, dans le nord-est du Burkina Faso.
Douze des victimes ont été tuées sur le coup, tandis que trois autres ont succombé à leurs blessures à l’hôpital, selon une déclaration envoyée par le diocèse de Dori à l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED).
Le père Jean-Pierre Sawadogo, vicaire général du diocèse de Dori, a demandé des prières pour les personnes décédées et leurs proches.
Le père Sawadogo a écrit : « En ce moment douloureux, nous vous invitons à prier pour ceux qui sont morts dans la foi, afin qu’ils reposent dans le Seigneur, pour la guérison des blessés et pour la consolation de ceux qui sont dans le deuil. Prions aussi pour la conversion de ceux qui continuent à semer la mort et la désolation dans notre pays ».
Il a ajouté : « Que nos efforts de pénitence et de prière pendant cette période bénie du Carême apportent la paix et la sécurité à notre pays, le Burkina Faso ».
Des groupes d’insurgés djihadistes contrôlent environ 40 % du territoire du pays, et plus de deux millions de personnes – environ 10 % de la population – ont été déplacées à cause du conflit armé en cours.
La situation sécuritaire au Burkina Faso s’est considérablement détériorée au cours des dernières années, les chrétiens étant particulièrement visés par les groupes extrémistes.
L’AED a soutenu le père Sawadogo et d’autres prêtres, religieux et séminaristes au Burkina Faso avec des allocations de messe, des frais de formation et des véhicules. Elle a également fourni une aide d’urgence – y compris de la nourriture – à des centaines de personnes chassées de chez elles par des extrémistes.