Ce jeudi 15 février 2024, l’Église catholique célèbre la commémoration des 21 martyrs chrétiens enlevés et tués en 2015 par l’État islamique (Daesh), sur une plage de Syrte en Lybie.
Neuf ans se sont écoulés depuis ce 15 février 2015, lorsque 21 jeunes hommes égyptiens coptes orthodoxes et un ghanéen travaillant en Libye, ont été égorgés pour leur foi chrétienne. Leur mort a profondément secoué l’Église copte, mais également toutes les Églises chrétiennes et le monde entier.
La foi de ces travailleurs, avant et pendant leur exécution, a été manifestement très forte. Certains d’entre eux ont proclamé « Jarab Jesoa » (Jésus est Seigneur). Bien que le Ghanéen ne soit pas chrétien copte, lorsqu’on lui a demandé s’il avait renié le Christ, il a répondu : « Leur Dieu est mon Dieu ».
Le 11 mai 2023, alors que le pape François recevait au Vatican le patriarche de l’Église copte orthodoxe Tawadros II, il annonçait l’inscription de ces 21 chrétiens décapités au martyrologe romain : « Que la prière des martyrs coptes, unie à celle de la Théotokos, soit le signe de la communion spirituelle qui unit nos deux Églises ».
À l’occasion de cette première commémoration dans l’Église catholique, une prière œcuménique a eu lieu en cette fin d’après-midi dans la basilique Saint-Pierre, organisée par le Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens. Elle a été présidée par le cardinal Kurt Koch, préfet du Dicastère, avec la participation d’un chœur copte. À cette occasion, les reliques des martyrs, offertes au Saint-Père par Tawadros II, ont été amenées dans la basilique pour y être vénérées.
Ces hommes, morts pour leur foi, ainsi que de nombreux autres martyrs contemporains, sont des exemples qui inspirent notre propre foi et nous rappellent les paroles du Christ : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15,13)
