Nous entrons en Carême ce mercredi 14 février, jour du mercredi des Cendres. Le même jour, la Saint-Valentin fêtera les amoureux et sera largement médiatisée.
Ces deux fêtes ne s’étaient pas partagé le calendrier depuis 1945. Si la Saint-Valentin tombe généralement pendant le Carême, cela fait presque 80 ans que le mercredi des Cendres n’était pas tombé un 14 février.
Le mercredi des Cendres est une journée dédiée à la contemplation de Dieu. Elle nous rappelle notre petitesse, que nous sommes « poussière ». La cendre représente ce signe de repentance que les chrétiens reçoivent sur leur front des mains d’un prêtre, sous la forme d’une croix. Cela souligne la brièveté de leur existence sur terre et leur respect envers leur Dieu créateur.
Cette célébration marque le début du Carême, temps pendant lequel les catholiques sont encouragés à jeûner, à se repentir de leurs péchés par amour du Christ, à prier intensément en se « retirant au désert », et à manifester concrètement la charité, chacun à sa manière. Enfin, ce temps nous prépare à vivre encore plus profondément la mort et la résurrection éclatante du Christ à Pâques.
Cette juxtaposition de la célébration des Cendres avec la fête du « patron des amoureux » peut être une belle occasion de les lier harmonieusement. En effet, nous pouvons célébrer cet amour humain en nous souvenant qu’il ne se suffit pas à lui-même, car il est lui aussi « poussière » et qu’il a besoin de la grâce de Dieu. Chaque couple est marqué par le péché de l’un et de l’autre : manque de dialogue, pas assez de temps vécu ensemble, vies parallèles mangées par le travail, manque de cohésion devant les enfants, tromperies…
L’Église nous rappelle qu’en ce 14 février, tous les couples pourront se redire leur amour, se demander pardon, réfléchir au sens de leur engagement. Et surtout, puiser aux sources du grand Amour, aux sources du sacrement de mariage, pour tenir face aux tentations.