Angélus du 24 décembre © Vatican Media

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Dieu aime et nous appelle à accueillir, protéger, respecter les autres

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Angélus du 24 décembre (texte intégral)

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Dimanche 24 décembre, à midi, le Saint-Père est apparu à la fenêtre du Palais apostolique du Vatican pour réciter l’Angélus avec les fidèles et les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre.

Voici les mots du pape qui ont introduit la prière mariale où il médite sur l’image de l’ombre, image tirée de l’Annonciation, Évangile du jour.

 

Chers frères et sœurs, joyeux dimanche !

Aujourd’hui, en ce quatrième dimanche de l’Avent, l’Évangile nous présente la scène de l’Annonciation (cf. Lc 1, 26-38). L’ange, pour expliquer à Marie comment elle concevra Jésus, lui dit : « L’Esprit Saint descendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre » (v. 35). Arrêtons-nous un peu sur cette image, cette ombre.

Dans un pays comme celui de Marie, perpétuellement ensoleillé, un nuage qui passe, un arbre qui résiste à la sécheresse et offre un abri, une tente hospitalière apporte soulagement et protection. L’ombre est un don qui restaure, et l’ange décrit précisément de cette manière la façon dont l’Esprit Saint descend sur Marie, le chemin de Dieu : Dieu agit toujours comme un amour doux qui embrasse, qui féconde, qui protège, sans faire de violence, sans faire de bruit. Dieu agit toujours comme un amour bienveillant qui embrasse, qui féconde, qui garde, sans faire violence, sans blesser la liberté. Telle est la manière d’agir de Dieu.

L’ombre qui protège est une image récurrente dans la Bible. Nous pensons à l’ombre qui accompagne le peuple de Dieu dans le désert (cf. Ex 13,21-22). L’ombre parle, en somme, de la bonté de Dieu. C’est comme s’il disait à Marie, mais aussi à nous tous aujourd’hui : « Je suis là pour toi et je m’offre comme ton refuge et ton abri : viens à mon ombre, reste avec moi ». Frères et sœurs, c’est ainsi que se comporte l’amour fécond de Dieu. Et c’est quelque chose que, d’une certaine manière, nous pouvons aussi expérimenter entre nous, par exemple entre amis, fiancés, époux, parents et enfants, nous sommes doux, nous sommes respectueux, nous prenons soin des autres avec gentillesse. Pensons à la bonté de Dieu !

Dieu aime ainsi et nous appelle à faire de même : accueillir, protéger, respecter les autres. Pensons à tous, pensons aux marginaux, à ceux qui sont loin de la joie de Noël en ce moment. Pensons à tous avec la bonté de Dieu. Souvenez-vous de ce mot : la bonté de Dieu. Et demandons-nous la veille de Noël : moi, je souhaite être enveloppé par l’ombre de l’Esprit Saint, par la bonté de Dieu, en lui faisant de la place dans mon cœur, en m’approchant de l’Esprit Saint son pardon, à l’Eucharistie ? Et puis : pour quelles personnes seules et dans le besoin pourrais-je être une ombre qui restaure, une amitié qui réconforte ?

Que Marie nous aide à être ouverts, accueillants à la présence de Dieu qui, avec douceur, vient nous sauver.

Traduit de l’italien par Zenit

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Rédaction

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