À l’issue de l’angélus du dimanche 22 octobre 2023, le pape François a renouvelé son appel pour la paix au Proche-Orient. Il a souhaité « que des espaces soient ouverts, que l’on continue à faire arriver l’aide humanitaire » et « que les otages soient libérés ».
« Je suis très préoccupé, affligé, je prie et je suis proche de tous ceux qui souffrent, les otages, les blessés, les victimes et leurs familles », a souligné le pape. « Je pense à la grave situation humanitaire à Gaza et je suis attristé que l’hôpital anglican et la paroisse grecque orthodoxe aient également été touchés ces derniers jours. »
Depuis l’attaque de Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier, le pape multiplie les appels à la paix, à la cessation du conflit armé et à la libération des otages, dont le nombre est 222 personnes, selon la confirmation du porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari.
Au terme de l’angélus du dimanche 8 octobre 2023, le pape a exprimé sa « proximité aux familles des victimes ». « Je prie pour elles et pour tous ceux qui vivent des heures de terreur et d’angoisse », a-t-il dit. Il a lancé un appel à la cessation du feu et a souligné que la guerre « est une défaite » : « S’il vous plaît, cessez les offensives et les tirs ! a demandé le pape François. S’il vous plaît, comprenez que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreuses personnes innocentes ! La guerre est une défaite : toute guerre est une défaite ! Prions pour la paix en Israël et en Palestine ! »
À l’audience générale du mercredi 11 octobre, le pape a encore une fois souligné que « le Proche-Orient n’a pas besoin de guerre, mais de paix, une paix fondée sur la justice, le dialogue et le courage de la fraternité ». Le pape a aussi demandé « que les otages soient libérés immédiatement ». « Ceux qui sont attaqués ont le droit de se défendre, a dit le pape, mais je suis très préoccupé par le siège total dans lequel vivent les Palestiniens à Gaza, où il y a également de nombreuses victimes innocentes. » Il a réaffirmé que « le terrorisme et l’extrémisme ne contribuent pas à trouver une solution au conflit entre Israéliens et Palestiniens, mais alimentent la haine, la violence et la vengeance, et ne font que faire souffrir les uns et les autres ».
Le pape François a lancé un nouvel appel à « la libération des otages » et au respect du « droit humanitaire » à Gaza, au terme de l’angélus du dimanche 15 octobre. « Je renouvelle mon appel à la libération des otages et je demande avec force que les enfants, les malades, les personnes âgées, les femmes et tous les civils ne soient pas victimes du conflit, a dit le pape. Le droit humanitaire doit être respecté, surtout à Gaza, où il est urgent et nécessaire de garantir des couloirs humanitaires et de secourir toute la population. » Le pape a rappelé que la guerre est « toujours une défaite » : « Frères et sœurs, tant de personnes sont déjà mortes, a-t-il dit. S’il vous plaît, ne laissez plus couler de sang innocent, ni en Terre sainte, ni en Ukraine, ni ailleurs ! Assez ! Les guerres sont toujours une défaite, toujours ! »
Le pape François a exhorté les croyants « à ne prendre qu’un seul parti » dans le conflit au Proche-Orient: « celui de la paix », au terme de l’audience générale du 18 octobre. « Mais pas avec des mots, avec la prière, avec un dévouement total », a-t-il ajouté. Il a annoncé, le vendredi 27 octobre, « une journée de jeûne et de prière, de pénitence », à laquelle il a invité « les sœurs et les frères des différentes confessions chrétiennes, ceux qui appartiennent à d’autres religions et ceux qui se soucient de la cause de la paix mondiale ».
