Le pape François se rend en Mongolie du 31 août au 4 septembre. Il s’agira d’une visite hautement symbolique, non seulement parce qu’il s’agit d’une très petite communauté ecclésiale, mais aussi parce qu’elle donnera au pape l’occasion d’être très proche de deux pays spécifiques : la Russie et la Chine. Quelle est la situation de l’activité pastorale, caritative, éducative de l’Église catholique dans ce pays à majorité bouddhiste ?
En Mongolie, le 19e plus grand pays du monde, il n’y a que 1 394 catholiques pour une population de 3,3 millions d’habitants. En fait, il n’existe en Mongolie qu’une seule circonscription ecclésiastique qui n’a même pas le statut de diocèse, bien que l’évêque qui la dirige soit en fait le plus jeune cardinal du monde : Giorgio Marengo, âgé de 49 ans.
Le district ecclésiastique d’Oulan-Bator compte huit paroisses et quatre autres centres pastoraux. Cela représente un ratio de 116 catholiques par centre pastoral.
En Mongolie, il y a six prêtres diocésains et dix-neuf prêtres religieux, soit un total de vingt-cinq prêtres. Il y a également cinq religieux non-prêtres, 33 religieuses et un missionnaire laïc. Il y a 35 catéchistes dans tout le pays.
Proportionnellement, les catholiques mongols sont parmi les mieux dotés de la planète, avec un prêtre pour 56 catholiques. En termes de vocations, il y a six séminaristes.
L’Église catholique en Mongolie compte cinq écoles maternelles et primaires avec 413 élèves et une école secondaire avec 190 élèves. Dans le domaine de la santé, l’Église dispose d’une clinique médicale, de deux maisons pour personnes âgées ou handicapées, de cinq orphelinats, de quatre cliniques familiales, d’un centre d’éducation spécialisée ou de rééducation et de 35 institutions de différents types.