En attendant la cérémonie d’ouverture des JMJ avec le Saint-Père sur la colline de la rencontre, c’est à présent le temps des catéchèses Rise up (Lève-toi) pour lesquelles les évêques sont particulièrement impliqués.
Ce matin, Mgr Rey, évêque de notre diocèse de Fréjus-Toulon, qui nous accompagne tout au long de ces quinze jours au Portugal, nous a parlé de la joie et plus particulièrement des cinq joies de l’Église.
La première est la joie de l’élection, nous sommes choisis par Dieu : « Pour Dieu, nous sommes un trésor, un cadeau, nous sommes des bénédictions. » La joie de l’élection, c’est savoir que Dieu pose un regard d’amour sur chacun d’entre nous, au-delà de nos péchés, de nos combats.
La deuxième joie est celle de la donation en réponse à l’élection, tout ce que je suis, Seigneur, je te l’offre en retour. Joie profonde de se donner dans sa vocation. Cette joie du mariage, cette joie du prêtre lors de la prostration de son ordination, par exemple. Il y a quelques jours lors du parcours vocationnel organisé par le comité diocésain, deux jeunes fiancés d’une vingtaine d’années, Joseph et Saoirse, qui vont se marier à leur retour des JMJ, ont partagé avec nous leur joie et leur gratitude envers cette « Église qui accompagne et conseille ».
Puis vient la troisième joie, celle de la résurrection. Joie de savoir que la mort laisse place à la vie, « joie de vivre déjà dans le mystère de la Jérusalem céleste ». Joie des resuscités !
La quatrième joie est celle de la joie du Christ vécue entre chrétiens. Cette joie fait de nous des frères et sœurs. « Les amis nous les choisissons, les frères et sœurs nous les recevons. »
Enfin la cinquième et dernière joie : annoncer le Christ à ceux qui sont dans la pénombre. La joie de la mission. Nous devons cultiver ces cinq joies de l’Église car « la joie est le mystère même de Dieu ». « Plus nous nous approchons de Dieu et plus la joie illumine notre cœur et nous donne le goût du ciel. »
De nombreuses fois durant ces JMJ, notre évêque nous a enseigné, remplissant la mission de pasteur dont Dieu l’a chargé. Mais il s’est également fait proche des jeunes, discutant avec l’un, prenant une photo avec un autre, bénissant un troisième. Il possède par ailleurs un grand sens de l’humour, si cher au pape François, moyen efficace atteindre le jeune là où il se trouve. Cette joie à laquelle il nous convoque, il en témoigne dans ses gestes. Hier soir encore, il était au milieu de nous lors de la soirée festive organisée par les Portugais pour notre diocèse. Il chantait et dansait avec nous ! Nous avons une chance incroyable d’être ainsi portés dans l’Église par notre évêque et nos prêtres.
Comme Jésus, ils se font proches de nous pour nous aider dans nos faiblesses, nous conduire à Dieu, nous montrer qu’ils croient en nous, en notre capacité de jeunes à nous engager, à nous lever. Le Saint-Père a dit hier que Lisbonne était la capitale de l’espérance, c’est aussi la capitale de la joie, celle qui vient de l’Esprit Saint !