Le pape François salue une famille lors de l'audience générale © Vatican Media

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Le mariage et la famille dix ans après le pontificat du pape François

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À la lumière d’Amoris laetitia

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Par le P. Gaspar Guevara, LC *

Une décennie s’est écoulée depuis que l’Esprit Saint a surpris l’Église avec l’élection du premier pape latino-américain et premier pape jésuite. Les surprises et les bénédictions ne faisaient que commencer. Dans ce bref article, nous jetterons un regard sur le passé et passerons en revue certaines déclarations du pape François sur les thèmes du mariage et de la famille au cours des dix premières années de son pontificat. Permettez-moi de le faire du point de vue de notre Institut du mariage et de la famille.

Le 24 octobre 2022, le Saint-Père a reçu la communauté académique de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille dans la Salle Clémentine. C’était le cinquième anniversaire du Motu proprio Summa familiae cura par lequel le pape François a donné à cet Institut bien-aimé « un nouveau souffle et un nouveau développement pour répondre aux défis du début du troisième millénaire ». (1)

Il s’agissait donc d’assurer une continuité et de s’adapter à l’évolution de notre époque. Pour ma part, ce discours a été une réflexion très éclairante et c’est pourquoi je m’y réfère. L’intuition prophétique et clairvoyante de saint Jean-Paul II quant aux défis considérables que l’institution du mariage et de la famille devait relever à la fin du millénaire est apparue clairement dans l’attention particulière qu’il a portée à ces questions. (2).

L’approche et l’attention plus pastorales qui ont caractérisé le pontificat du pape François devraient se refléter dans l’Institut que le Saint-Siège dédie, d’une manière particulière, à l’étude du mariage et de la famille. La théologie elle-même, dira le pape, « est appelée à élaborer une vision chrétienne de la paternité, de la filiation, de la fraternité » (3) et pas uniquement à se limiter au lien conjugal, que la théologie morale développée par l’Institut sous les pontificats de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI avait traité de manière approfondie et avec une grande fécondité.

Sans surprise, à peine huit mois après le début de son pontificat, en novembre 2013 pour être précis, le pape François a annoncé un nouveau synode sur les questions familiales. Un synode qui se déroulerait en deux temps : la IIIe Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques, qui s’est tenue du 5 au 19 octobre 2014, et la XIVe Assemblée générale ordinaire, qui a eu lieu du 4 au 25 octobre 2015. L’assemblée extraordinaire étaitintitulée « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ». Avec ce titre, il était clair que son souhait était de partir de la famille « concrète » et de faire en quelque sorte un bilan de la situation réelle de la famille. Pour l’Assemblée ordinaire de 2015, intitulée « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain », la mission des membres du synode était de se concentrer sur les grandes lignes de l’action pastorale.

Parallèlement aux travaux de ces deux rencontres ecclésiales, le pape François a proposé, de décembre 2014 à septembre 2015, une série de catéchèses dans lesquelles il a réfléchi aux différents acteurs autour de la famille dont l’Église doit également s’occuper en tant que « périphéries existentielles ». Le pape a porté sa réflexion non seulement à l’union conjugale entre l’homme et la femme, mais aussi aux autres liens qui génèrent cette union : père, mère, frères et sœurs, grands-parents. Il s’agissait aussi de traiter des circonstances qui entourent la famille : les fréquentations, les blessures dans la famille, la transmission de la foi.

Sans prétendre à une synthèse exhaustive, nous pouvons passer en revue quelques interventions du pape relatives à ces thèmes sur la famille. Je joins aux catéchèses évoquées précédemment quelques éléments de son exhortation post-synodale Amoris laetitia (19 mars 2016).

 

Dieu choisit de naître dans une famille

Le pape François ouvre sa catéchèse sur la famille en abordant le sujet à partir de « la famille de Nazareth » (17 décembre 2014). Dieu est le seul à pouvoir choisir comment se rendre présent parmi nous et son Incarnation sera complète : il naît dans une périphérie, grandit et se forme dans un milieu familial pendant trente ans. Dans le discours cité plus haut, il revient sur cette idée : « Pendant trente ans, l’Incarnation du Fils unique a consisté à vivre et à s’enraciner dans les liens familiaux et communautaires de sa condition humaine. Ce ne fut pas seulement un temps d' »attente », ce fut un temps d' »entente » avec la condition humaine la plus commune, habitée par un regard fixé sur les « choses du Père » (cf. Lc 2, 49). » (4)

Le choix de Dieu de naître d’une famille et dans une famille ouvre les horizons de la mission et de la vocation de la famille : l’éducation, la transmission de la foi, à l’image d’un « hôpital de proximité ».

Le pape a affirmé sans hésitation que « l’éducation est la vocation naturelle de la famille » (20 mai 2015) et, face aux difficultés telles que la rupture entre la société et l’école, les parents doivent retrouver leur rôle légitime de premiers éducateurs de leurs enfants. L’éducation n’est pas seulement la transmission d’un savoir, mais l’accompagnement, le fait de trouver le temps de parler, de réfléchir et de discuter.

La famille est aussi le lieu de la transmission de la foi (2 septembre 2015). Il s’agit d’un double mouvement : la foi est transmise « vers l’intérieur » de la famille en donnant un sens aux liens familiaux, mais la famille est également appelée à transmettre la foi « vers l’extérieur » lorsqu’elle transforme l’Église en un lieu familial, qu’elle oriente l’économie et la politique et qu’elle fait revivre une ville, en s’opposant à la « désertification communautaire de la ville moderne ».

L’image de l’Église en tant qu’« hôpital de campagne » est une image très forte à laquelle le pape François s’est référé à plusieurs reprises. En associant cette image à la famille, il nous présente « la famille comme un hôpital de proximité » (10 juin 2015) qui accompagne, console et aide. L’expérience récente de la crise sanitaire lors de la pandémie l’a rendu encore plus évident mais, de manière prophétique, le pape nous a rappelé ce rôle fondamental de la famille dans lequel la faiblesse et la maladie renforcent les liens familiaux.

Mais ce n’est pas seulement à la maladie physique à laquelle la famille est confrontée, cela peut être aussi « les blessures de la famille » (24 juin 2015) qui meurtrissent l’âme des enfants par l’indifférence, la violence, le mépris, l’exploitation. Les blessures sont également causées par la séparation des époux, qui sont parfois inévitables et même nécessaires, des blessures causées par des atteintes à l’intimité ou par des paroles et des actes en contradiction avec l’amour véritable.

La lutte contre la douleur et la maladie n’est pas toujours récompensée par la guérison physique. L’événement dramatique de la mort est également présent et c’est pourquoi le pape l’aborde dans sa catéchèse : « La famille face à la mort » (17 juin 2015). À partir du passage de l’Évangile qui relate la compassion de Jésus pour la veuve qui perd son fils unique (cf. Lc, 11-15), le pape nous place face à la douleur, à la perspective de la mort d’un enfant ou d’un parent. La mort touche toutes les familles mais, pour les chrétiens, nous rappelle le pape, la mort n’a pas le dernier mot, car le Seigneur a vaincu la mort pour toujours. L’amour doit être préservé même face à la mort.

 

Être fils pour devenir époux et père

Au cours de ces dix premières années de pontificat, l’approche du pape François sur le thème de la famille a été très riche, nous montrant les différentes relations du milieu familial : être un fils pour devenir un époux et un père. Par cette formule, passons brièvement en revue certains des éléments que le pape nous propose.

Il s’agit d’un discours que nous présentons, au sein de l’Institut, comme faisant partie du mystère conjugal. Nous sommes d’abord des enfants, c’est-à-dire que nous devons réaliser que l’on a reçu un don gratuit qui est l’existence, l’appel à être. Ce n’est qu’en étant conscient d’être un don que l’on peut être capable d’un don réciproque dans la complémentarité et devenir un don pour l’autre. Le mari se donne à sa femme et elle se donne à lui, c’est la beauté de l’amour humain, où l’on ne donne plus « quelque chose » mais où l’on se donne à l’autre dans sa totalité et dans sa plénitude. La conséquence est naturelle, le fruit de l’amour qui se donne est le don d’un enfant, fruit tangible de l’amour des époux qui seront désormais père et mère. Cette relation n’est pas simplement accidentelle mais, selon le dessein de Dieu, ils deviennent coopérateurs de la création avec Dieu qui appelle quelqu’un à l’existence.

En juin dernier, nous avons reçu les Itinéraires catéchuménaux pour la vie conjugale (15 juin 2022) que le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie a préparés en continuité avec le désir exprimé par le pape de disposer d’outils pastoraux pour préparer à la vie conjugale. Dans la préface du document, le pape François nous place face à une réalité : « Une sérieuse préoccupation est apparue clairement : avec une préparation trop superficielle, les couples courent le risque réel de célébrer un mariage nul et non avenu ou les fondamentaux sont si faibles qu’il “s’écroule” en peu de temps et ne résiste pas aux premières crises inévitables. » (5) Dans cette perspective, la préparation des couples et une réflexion plus approfondie sur le dessein et le plan de Dieu pour le mariage et la famille deviennent une tâche urgente.

Le pape nous rappelle que « la préparation est un parcours de vie » (27 mai 2015). Ce qui doit prévaloir dans cette période, c’est précisément la liberté avec laquelle, après une attirance naturelle, les sentiments et les émotions cèdent la place à une promesse, à un projet de vie. C’est pourquoi elle doit être un chemin à parcourir. Les fiançailles sont l’occasion de travailler sur l’amour. L’alliance à laquelle les fiancés sont appelés n’est pas improvisée et est calquée sur l’alliance de Dieu avec son peuple. Ce n’est pas la même chose d’être fiancés que d’être époux, précise le pape. « Les fiançailles sont un parcours de vie qui doit mûrir comme un fruit, c’est un chemin de maturation dans l’amour, jusqu’au moment où il se transforme en mariage. » (6) D’où l’importance des formations et des initiatives préparatoires autour desquels lesquels les fiancés sont appelés à se connaître, à grandir et à mûrir, nous dit le pape.

François consacre trois catéchèses pour parler du dessein de Dieu et de son plan originel pour le mariage. Il réfléchit d’abord sur « le sacrement du mariage à partir de l’histoire de la création » (15 avril 2015) et poursuit en nous rappelant comment « le couple dans l’histoire de la création » (22 avril 2015), dans son plan originel, est appelé à la réciprocité et à la complémentarité, car la confiance de Dieu dans l’homme et la femme est pleine et entière.

Dans un troisième temps, en parlant de « la dignité du mariage » (29 avril 2015), le pape nous rappelle que Jésus lui-même a non seulement participé mais « sauvé la fête » des époux à Cana avec le miracle du vin, « ainsi Jésus nous enseigne que le chef-d’œuvre de la société est la famille : l’homme et la femme qui s’aiment. C’est cela le chef-d’œuvre ! » (7) Personne ne nie la difficulté de rester en couple avec les défis qui jalonnent la vie conjugale, mais la bénédiction nuptiale, avec les premiers chrétiens passant du mariage naturel au mariage sacramentel, a rompu la culture de la répudiation traditionnelle et a donné des droits égaux à l’homme et à la femme. Il s’agissait d’une révolution culturelle pour l’époque. Ainsi, dès cette époque, se manifeste « la beauté du mariage chrétien » (6 mai 2015), qui reflète le mystère du Christ et de son union sponsale avec l’Église, dans laquelle les époux, à l’exemple du Christ, sont appelés au service mutuel et au don de soi, à un don radical dans la réciprocité et le respect. L’Église s’enrichit de l’alliance des époux et c’est la mission des époux dans l’Église, a expliqué le pape.

La dimension naturelle de l’amour des époux est de devenir parents. Le pape a consacré une série de catéchèses pour parler précisément de cette belle mission d’être mère et père. En parlant des « mères » (7 janvier 2015), le pape nous fait prendre conscience de tout ce que nous devons à une mère, non seulement la vie mais aussi une bonne partie de notre première formation humaine et spirituelle. Les mères devraient être davantage écoutées et nous devrions être sensibiliser à leur vocation que reflète leur choix de vie. Nous devons valoriser et remercier les mères pour ce qu’elles sont dans la famille et pour ce qu’elles donnent à l’Église et au monde, nous rappelle le pape.

Nul ne peut nier que notre société post-moderne court le risque de faire disparaître la figure du père. Dans ses catéchèses, le pape François a consacré deux d’entre elles à la question, d’abord sous un angle problématique : « Le danger des pères absents » (28 janvier 2015) puis un angle positif, « Pères présents » (4 février 2015). Le pape rappelle qu’on en est venu à dire que notre société est une « société sans pères », en réaction à une soi-disant libération de ce que représente la figure paternelle et dont il faudrait se libérer si l’on veut émanciper ses enfants.

Mais au-delà des théories, c’est une réalité, nous a rappelé le pape, que les pères contemporains peuvent être tellement centrés sur eux-mêmes ou sur leur travail qu’ils en oublient la famille : ils oublient de jouer avec leurs enfants, de « perdre » du temps avec eux. Nous ne pouvons pas nous contenter d’être des orphelins de la famille ou que la société néglige sa responsabilité « paternelle ». De manière positive, le pape rappelle la fierté et l’émotion d’être père, qui implique une proximité et qui doit allier la douceur et la fermeté d’un père sage et mûr. L’exemple du « bon père » dans la parabole du « Père miséricordieux » présente les traits d’un père qui sait attendre, pardonner et corriger ; des pères qui sont gardiens et médiateurs de la foi comme l’était saint Joseph.

Nous avons mentionné au début de ces lignes que la grande « nouveauté » de ce pontificat dans le domaine du mariage et de la famille a peut-être été l’attention particulière accordée aux autres relations qui découlent de la vie conjugale et qui en sont le fruit : les enfants, les frères et sœurs, les grands-parents et, en général, les personnes âgées. Dans une société de consommation, comme celle qui caractérise notre époque, il est important de redécouvrir la valeur et l’importance de ces relations.

Le fruit de l’amour parental, ce sont les « enfants » (11 février 2015) qui sont à leur tour « frères et sœurs » (18 février 2015). En effet, la première chose que nous rappelle le pape, c’est que les enfants sont le bonheur des parents, surtout quand on sait découvrir en eux un don, un don de Dieu. Dans son unicité et dans son caractère irremplaçable, chaque enfant est aimé avant même de venir au monde. François rappelle aux parents de ne pas cesser d’imaginer l’avenir de leurs enfants et de ne pas être tentés de faire un pas en arrière. La valeur des enfants doit être reconnue. L’amour doit être réciproque, c’est pourquoi le pape rappelle aux enfants que le quatrième commandement – honorer son père et sa mère – dans sa plénitude restaure un lien vertueux entre les générations.

Grâce à la culture chrétienne, le Saint-Père n’hésite pas à affirmer que le mot frère et sœur a été redéfini et que toutes les cultures en comprennent le sens profond. Cependant, lorsque nous parlons de « frères » (18 février 2015) dans l’histoire du salut, nous devons compter avec les blessures, les conflits, les trahisons et même la haine. François nous rappelle combien il est douloureux de briser la fraternité. Plus positivement, la fraternité authentique est une école de liberté et de paix. La fraternité authentique va au-delà des liens du sang. La fraternité au sein de la famille se manifeste, nous rappelle le pape, lorsque l’on prend soin du frère ou de la sœur le plus faible, malade ou handicapé. Cette expérience de la fraternité et de la solidarité avec les autres doit également être présente dans la société, et doit en être le centre.

L’alliance entre les générations a également été un thème récurrent dans le message du pape. L’augmentation constante de l’espérance de vie nous place face à la cohabitation avec les autres générations, les « grands-parents » (11 mars 2015) et en général les « personnes âgées » (4 mars 2015) doivent être présentes dans nos réflexions et dans les actions concrètes, a rappelé le pape. La présence des grands-parents dans la famille doit être valorisée. La société a tendance à rejeter les personnes âgées sans comprendre leur mission et la vocation à laquelle Dieu les appelle. Il est nécessaire, même dans l’Église, de réfléchir à une spiritualité de la personne âgée. La prière, la sagesse, l’action de grâce, l’intercession, la louange et la supplication sont quelques-uns des éléments qui, selon le pape, doivent être développés afin de mieux comprendre la mission que les grands-parents et les personnes âgées peuvent et doivent développer dans l’Église, dans la famille.

 

La famille n’est pas parfaite

Dans le discours qui a servi de cadre à ces réflexions, le pape François a rappelé que « la famille n’est pas une idéologie, c’est une réalité […] nous ne devons pas attendre que la famille soit parfaite pour veiller à sa vocation et encourager sa mission. Le mariage et la famille comporteront toujours des imperfections, jusqu’à ce que nous soyons au ciel. » (8) La tâche de l’Église, nous rappelle le pape, est aussi de rencontrer, d’accompagner, de discerner et d’intégrer toutes les familles dans leurs diverses réalités et blessures. Accompagner les époux dans des « nouvelles unions après un échec » (5 août 2015) dans leurs réalités très variées, les couples qui ne sont pas mariés mais aussi ceux qui, en raison d’une précédente union valide, ne peuvent recevoir le sacrement du mariage, les mères ou les pères célibataires. Le pape a prononcé des paroles d’accueil et de compréhension pour tous dans Amoris laetitia et dans de nombreuses rencontres personnelles. Il a également parlé des difficultés que représente la vie avec un enfant homosexuel dans la famille.

Je conclus en insistant sur la mission et l’espérance que nous transmet le pape. « La mission de l’Église aujourd’hui requiert de manière urgente d’associer la théologie du lien conjugal à la théologie plus concrète de la condition familiale. Les turbulences sans précédent qui, en ces temps, mettent à l’épreuve tous les liens familiaux, exigent un discernement attentif pour saisir les signes de la sagesse et de la miséricorde de Dieu. Nous ne sommes pas des prophètes de malheur, mais d’espérance. » Nous rendons grâce à Dieu pour ces dix premières années de pontificat du pape François et demandons à Marie de le soutenir dans son ministère au service du mariage et de la famille.

 

* Le P. Gaspar Guevara, LC, docteur en théologie morale avec une spécialisation en sciences du mariage et de la famille, est actuellement vice-président de la section mexicaine de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille.

 

Notes :

(1) François, Discours du Saint-Père à la communauté académique de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, 24 octobre 2022.

(2) Saint Jean-Paul II, le pape des familles, a consacré son premier synode des évêques au thème de la famille, ce qui nous a valu l’exhortation apostolique post-synodale Familiaris consortio (22 novembre 1981), qui continue d’éclairer l’Église. Il nous a également donné la série de catéchèses du mercredi sur ce que nous appelons aujourd’hui la théologie de l’amour humain ou la théologie du corps, la fondation du Conseil pontifical pour la famille et des milliers de pages de ses homélies, discours et catéchèses sur la dimension de la personne, du mariage et de la famille dans le dessein de Dieu. Bien que tout cela soit très important, Jean-Paul a fondé cet Institut pontifical à Rome en 1981, dont il a voulu qu’il porte son nom à une date très significative, le 13 mai 1981, jour de sa tentative d’assassinat sur la place Saint-Pierre.

(3) François, Discours du Saint-Père à la communauté académique de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, 24 octobre 2022.

(4) Ibid.

(5) François, Itinéraires catéchuménaux pour la vie conjugale, Préface, 15 juin 2022 https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2022/06/15/0459/00940.html#prefacio

(6) François, Catéchèse, Les fiançailles sont un voyage, 27 mai 2015.

(7) François, Catéchèse, La dignité du mariage, 29 juin 2015.

(8) François, Discours du pape François à la communauté académique de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, 24 octobre 2022.

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