Le cardinal Czerny avec le pape François © Service de presse du Dicastère pour le développement humain intégral

Le cardinal Czerny avec le pape François © Service de presse du Dicastère pour le développement humain intégral

10 ans du pontificat du pape François : « bon samaritain, fraternité, maison commune », par le card. Czerny

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« La question migratoire est « le sacrement » du magistère du pape »

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Le cardinal Michael Czerny, sj, préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral, résume en « quelques mots » les dix années du pontificat du pape François (élu à la tête de l’Église le 13 mars 2013) : « bon samaritain, fraternité, maison commune ». « Ce ne sont pas des priorités abstraites, mais globales, souligne le cardinal dans l’entretien avec Vatican News :  ce sont des priorités pour les dirigeants, les croyants et les personnes de bonne volonté, pour tous ceux qui se soucient de la vie humaine et de l’avenir de la famille humaine. »

 

Le préfet affirme que « la question migratoire est «le sacrement» du magistère du pape François ». Cette question – « si «sainte» dans le sens de sa grande importance » –  le pape « a essayé de la communiquer à tous les fidèles et au-delà », « à tous les habitants de la planète ».

 

Le pape, poursuit-il, « a rendu pertinent le phénomène de la migration, il a rendu évidente la présence de Jésus, de la Sainte Famille, parmi ceux qui fuient ». « Il a ouvert à tous la possibilité de répondre – en tant que chrétiens et en tant qu’hommes – par son enseignement: accueillir, promouvoir, protéger et intégrer. »

En ce qui concerne ces quatre indications, le card. Czerny « est certain que tout le monde a compris ce que le pape a dit ». Les paroles du pape, selon lui, « atteignent tout le monde, surtout les croyants, les personnes qui croient en Dieu, en la vie, en la fraternité, en la maison commune ». Ces gens « répondent aux paroles du Saint-Père et ne cèdent pas à un rejet cruel et inhumain de leur prochain ».

 

Parmi les défis sur lesquels le magistère du pape François devra se pencher dans l’avenir, le cardinal nomme « un « saut qualitatif » des Églises locales » : c’est « le besoin le plus urgent », d’après lui. « Il ne s’agit pas d’un programme politique a priori, précise le préfet, mais plutôt d’une invitation à la vocation et à la mission d’accompagner les Églises locales dans leurs priorités, dans leurs urgences. »

 

S’arrêtant sur le travail de son dicastère, le card. Czerny souligne que sa « mission principale est d’essayer de tout faire pour écouter les Églises locales et tous ceux qui relèvent le défi du développement humain intégral ». « Nous nous tenons prêts, dit-il, à voir comment aider, encourager, stimuler et même critiquer, bref, aider l’Église à grandir et à donner des réponses au monde d’aujourd’hui. » Pour lui, « la question doit être la suivante: quels sont les principaux sujets de préoccupation pour les Églises locales? Les pauvres, la sauvegarde de la création, la santé, l'(in)sécurité, les migrations? Développons donc tout cela dans des relations mutuelles ».

 

Au terme de l’entretien, le cardinal répond à une question quel vœu souterait-il adresser au pape François : « Plus qu’un vœu, dit-il, c’est un désir fort qu’il reçoive encore la grâce et qu’il sache combien est infinie notre gratitude, la gratitude du monde entier pour ces dix années qui nous ont tous changés pour le meilleur. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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