« La guerre en Ukraine et les initiatives de solidarité prises par Taizé à l’égard des réfugiés ukrainiens » ont été au cœur de la rencontre entre le pape François et frère Alois, prieur de la communauté de Taizé, qui a été reçu au Vatican hier, lundi 21 mars 2022, indique un communiqué publié par Taizé. Le Saint-Siège avait annoncé la visite.
Au cours de la rencontre, frère Alois a abordé « la démarche synodale en cours dans l’Église catholique ». Il a pu également « partager avec le pape François quelques nouvelles de la vie de la communauté et évoquer la recherche œcuménique de Taizé ».
Il s’agit, rappelle la même source, de la rencontre annuelle d’un pape avec un prieur de Taizé: « Depuis 2013, cette audience a pu avoir lieu chaque année, comme auparavant avec le pape Benoît XVI, de même que frère Roger se rendait tous les ans à Rome ».
Au cours des prochains jours, frère Alois aura à Rome d’autres rencontres avec des responsables ecclésiaux.
Par ailleurs, deux prières avec les chants de Taizé auront lieu ces prochains jours à Rome : mardi 22 mars à 21h dans l’église Santa Maria in Campitelli et mercredi 23 mars à 12h30 à l’église royale belge (via del Sudario 40), en présence de frère Alois et d’autres frères.
A l’occasion du mercredi des Cendres, frère Benoît de la communauté de Taizé a lancé, sur Radio Vatican, un appel aux jeunes qui ont participé aux prières communes de Taizé pour qu’ils « contactent » leurs amis en Ukraine, en Russie, en Biélorussie, « fassent un geste d’amitié » pour eux, et « prient » pour eux. Il avait souligné que « ça compte beaucoup de veiller aux contacts personnels, aux amitiés, aux signes de solidarité ». Il a également appelé à « accueillir » les Ukrainiens qui quittent leur terre et à « faire monter une prière ardente pour la paix ».
Frère Benoît a aussi confié que Taizé était en contact étroit avec les chrétiens ukrainiens et que pendant « trois étés consécutifs » les frères de la communauté avaient accueilli les enfants du Donbass. Ils restent actuellement en contact avec ces enfants devenus adolescents et qui sont « terriblement exposés à cette guerre ».
