« Opération militaire spéciale »: le bombardement russe d’une maternité et d’un hôpital pédiatrique, à Marioupol, dans le sud de l’Ukraine, le mercredi 9 mars, fait la Une du quotidien du Vatican en italien: « Indignation et horreur ».
Un bombardement immédiatement condamné par le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin comme « inacceptable ». Le cardinal italien n’a pas caché ses craintes quant à l’escalade du conflit.
L’encadré de L’Oservatore Romano dit, en italien: « Le terrifiant bombardement russe d’hier sur l’hôpital pédiatrique et la maternité de Marioupol a suscité indignation et horreur. Il y a au moins trois morts certaines dont une petite fille, et plusieurs blessés. On craint que les victimes soient beaucoup plus nombreuses. Les secouristes creusent dans les décombres à la recherche de survivants. Les images de l’hôpital tout juste frappé – avec des nourrissons et des mamans enceintes blessées emportées sur des brancards, d’autres, le visage ensanglanté, les chambres dévastées, les couveuses au milieu des débris – ont rappelé les paroles prononcées par le pape François à l’angélus: « En Ukraine coulent des fleuves de sang et de larmes. Il ne s’agit pas seulement d’une opération militaire, mais d’une guerre, qui sème la mort, la destruction et la misère. » Et qui n’épargne pas même les enfants. Depuis le début de l’invasion russe, en effet, au moins 40 mineurs ont été tués et plus de 50 ont été blessés. Tandis que plus d’un million ont déjà fui dans les pays voisins. »
L’hôpital avait été rénové en 2019 avec de l’aide suisse. Plus de 70 000 enfants y avaient été soignés.