Vidéo du pape, mars 2022, les défis de la bioéthique, Capture d'écran

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Intention de prière en mars : le «défis de la bioéthique» et la défense de la vie

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« Par la prière et l’engagement social »

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« Prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social » : c’est l’intention de prière proposée par le pape François aux fidèles, pour le mois de mars 2022.

Le pape rappelle que « les applications biotechnologiques doivent toujours être employées sur la base du respect de la dignité humaine ». Mais « la dignité humaine ne doit pas payer le prix du progrès ». « La dignité humaine et le progrès doivent aller de pair, de manière harmonieuse », souhaite le pape.

Il dénonce une « culture du déchet » soulignant que « les embryons humains ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable ou comme des déchets ». « Non, nous ne pouvons pas continuer à étendre ainsi cette culture qui fait tant de dégâts », affirme le pontife.

Le pape François invite à « comprendre les profonds changements qui se produisent » dans « la recherche biomédicale » précisant qu’ils requièrent « un discernement encore bien plus attentif ». « Il ne s’agit pas de ralentir le progrès technologique, affirme le pape. Non. Il s’agit de l’accompagner et de protéger à la fois la dignité humaine et le progrès. »

Dans son éditorial, le père Daniel Régent sj, directeur du Réseau mondial de prière du pape en France, souligne que le pape « nous invite à la prière et à l’engagement social » : « Dans la prière, nous accueillons le sens de nos vies et nous demandons la force de le mettre en œuvre. Dans l’engagement social, nous témoignons pour tous du trésor de la gratuité de la vie. »

Les défis de la bioéthique, explique le p. Régent, « sont en partie techniques », mais « la bioéthique pose aussi la question du sens ». Il propose un examen de conscience : « Ce qui est techniquement possible est-il bon pour que l’homme grandisse dans une vie véritablement humaine ? Quelle place dans nos décisions pour le respect de la vie et sa fragilité si précieuse ? »

« Ce souci essentiel n’est pas d’abord celui de la recherche scientifique et technique, affirme le directeur, car celle-ci est liée à des intérêts financiers et économiques puissants. » Chaque personne, poursuit-il, « est tentée de faire appel à la puissance » lorsqu’elle est « confrontée à une épreuve » « au risque d’oublier ce qui est le plus précieux en nous : la vie qui se donne sans défense ».

« Les réponses à apporter ne sont pas simples ; elles ne sont pas données à l’avance, souligne le p. Régent. Elles sollicitent chacun et l’ensemble de la société. »

La vidéo du mois de mars est accessible ici.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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