Mgr Gabriele Giordano Caccia © Holy See Mission

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ONU: « Dans la crise actuelle, il reste des pistes de désescalade », affirme Mgr Caccia 

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Intervention à propos de la situation en Ukraine

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« Dans la crise actuelle, il reste des pistes de désescalade », affirme Mgr Gabriele Caccia, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies à New York, à propos de la situation en Ukraine.

Le 23 février 2022 – à la veille du début de la guerre en Ukraine – Mgr Caccia est intervenu au cours de la 58e séance plénière de l’Assemblée générale de l’ONU, soulignant que « la communauté internationale doit s’unir pour soutenir la diplomatie et la paix ». « Le moment est venu pour les Membres de l’ONU de se montrer à la hauteur de la Charte », a-t-il déclaré.

En fondant cette Organisation, rappelle Mgr Caccia, les peuples des Nations Unies ont exprimé leur volonté « de préserver les générations futures du fléau de la guerre » et « de pratiquer la tolérance et de vivre ensemble en paix les uns avec les autres en bons voisins ». « C’est le devoir des États membres de chercher à résoudre les différends par la négociation, la médiation ou par d’autres moyens pacifiques », affirme-t-il.

Mgr Caccia souligne que le pape François « a exprimé » « sa tristesse, son angoisse et son inquiétude face à l’aggravation de la situation en Ukraine » lors de l’audience générale, le 23 février dernier. Le pape a « appelé toutes les parties concernées à s’abstenir de toute action qui causerait davantage de souffrances au peuple, déstabiliserait la coexistence entre les nations et saperait le droit international ».

« Toute guerre laisse le monde pire que dans l’état où elle l’a trouvé », souligne Mgr Caccia citant l’encyclique du pape François Fratelli tutti (261).

Le Saint-Siège, dit l’observateur permanent, « continue d’encourager et de saluer tous les efforts visant à promouvoir la paix en Ukraine et autour de l’Ukraine tout en exprimant sa gratitude aux États qui ont répondu à ce défi humanitaire ».

Mgr Caccia cite encore l’encyclique Fratelli tutti rappelant que « la première victime de toute guerre » est « la vocation innée de la famille humaine à la fraternité » (26). Au cours des huit dernières années, dit l’observateur permanent, « l’Ukraine a subi les conséquences d’un conflit effroyable, avec un coût humain immense, en particulier parmi les civils ». Alors que les tensions « menacent désormais de porter un nouveau coup à la paix en Ukraine et de remettre en cause la sécurité du continent européen ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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