Messe à Sainte-Marthe, 23 avril 2020 © Vatican Media

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Cana et les deux vins, par Mgr Follo

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La troisième « épiphanie » du Christ

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C’est la « troisième épiphanie » du Christ que la liturgie de ce dimanche 16 janvier 2022, IIème dimanche du Temps ordinaire de l’année C, nous invite à contempler à travers le récit des noces de Cana, dans l’Evangile de saint Jean.

« Dans la joie et la sérénité de Cana, la présence d’un autre calice est déjà anticipée, contenant le vin nouveau, celui du sang versé une fois pour toutes sur la croix, qui rendra tout cela possible et définitif », commente Mgr Francesco Follo.

Il reprend les paroles de Benoît XVI : « Le premier vin est très beau : c’est le fait de tomber amoureux. Mais cela ne dure pas jusqu’au bout : un second vin doit venir, c’est-à-dire qu’il doit fermenter et grandir, mûrir. Un amour définitif qui devient véritablement un ‘second vin’ est plus beau, meilleur que le premier vin. Et cela, nous devons le rechercher ».

Mgr Follo propose pour lecture spirituelle une homélie de saint Maxime de Turin.

Cana et les deux vins

16 janvier 2022

1) La troisième Épiphanie du septième jourAprès nous avoir fait célébrer – dimanche dernier – le baptême de Jésus dans le Jourdain, la liturgie d’aujourd’hui nous propose de faire mémoire des noces de Cana, où le Christ s’est manifesté en changeant l’eau en vin.

A Cana, Jésus se révèle comme Dieu avec un miracle qui montre la beauté

– du nouvel amour, de l’amour de la mère pour ses plus jeunes enfants qui n’échappent pas au fait qu’au moment de la fête de leur amour nuptial, il leur manque un élément important ;

– de l’amour du Fils de Dieu, qui montre aux disciples que le vrai vin de la fête sera sa Présence.

« Le premier vin est très beau : c’est le fait de tomber amoureux. Mais cela ne dure pas jusqu’au bout : un second vin doit venir, c’est-à-dire qu’il doit fermenter et grandir, mûrir. Un amour définitif qui devient véritablement un ‘second vin’ est plus beau, meilleur que le premier vin. Et cela, nous devons le rechercher » (Benoît XVI).

La beauté de Jésus se manifeste en rendant possible l’impossible, en ouvrant la voie à un amour vrai et durable déjà sur terre. Le premier vin doit être remplacé par un second, par le vin racheté et rendu définitif par l’amour du Seigneur. Ici, dans la joie et la sérénité de Cana, la présence d’un autre calice est déjà anticipée, contenant le vin nouveau, celui du sang versé une fois pour toutes sur la croix, qui rendra tout cela possible et définitif.

Contemplons cette troisième Épiphanie (mot d’origine grec qui signifie « manifestation ») de Jésus que l’hymne et l’antienne des vêpres de l’Épiphanie unissent à celle des Rois mages et à celle du Baptême de Jésus dans le Jourdain. A Bethléem, le Messie se présente comme le Fils de Dieu qui commence sa vie terrestre en apportant la lumière et qui est adoré par les Rois mages. Au Jourdain, baptisé par Jean, Il est manifesté par Dieu le Père indiquant qu’Il est son fils bien-aimé, l’Aimé, qui débute son ministère du pardon. A Cana, en Galilée, à la fête des noces, en changeant l’eau en vin, le Christ manifeste sa gloire pour aider la foi des disciples, en se mettant au service de l’amour humain purifié et racheté par Lui.

La présence de Jésus aux noces de Cana est située par l’Evangéliste Jean sept jours après le début de l’activité publique du Baptiste (Jn 1,19-28), « l’ami de l’époux » (Jn 3,29), qui prépare la rencontre avec Jésus. C’est ainsi que s’établit une semaine [1]particulière, renvoyant au premier chapitre du livre de la Genèse : le récit de la création du monde ; Dieu le créa en 6 jours, après lesquels –ayant créé le premier couple humain – « Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite » (Gn 2,2). Mais il faut prendre en considération que, si le samedi est alors le jour du repos, quelque chose de surprenant est arrivé dans l’Église naissante : au lieu du samedi, du septième jour, il s’agit du premier jour de la semaine : le dimanche.

Ce jour du Seigneur est le jour de la rencontre avec Dieu à travers Jésus Christ, Lui qui, le premier jour – le dimanche –, a rencontré les siens en tant que ressuscité, après que ces derniers aient trouvé vide le sépulcre. La structure de la semaine est maintenant bouleversée. Elle n’est plus dirigée vers le septième jour, pour participer lors de ce jour au repos de Dieu. Elle débute par le premier jour de la semaine, par le jour de la rencontre avec le ressuscité. Le dimanche est donc une fête « active ».

L’Evangile d’aujourd’hui nous montre comment le Christ fête activement le « nouveau samedi » : le Fils de Dieu manifeste sa gloire pour aider la foi de ses disciples. En participant à une fête qui célèbre la beauté et la joie d’un amour humain entre un homme et une femme qui s’unissent par le mariage, Jésus donne une signification pleine et resplendissante à la famille. Il se rend à une fête de noces, il y fait un miracle généreux – 600 litres de vin pour une fête qui va se terminer – et il agit afin que la joie ne se transforme en déception à cause du manque de vin : il manifeste un amour plus grand. Mais quel amour ? Le sien ou celui des mariés ? L’amour de Jésus et l’amour des mariés en même temps ? La réponse est : l’amour humain dans l’amour divin.

2) Une Épiphanie nuptiale

L’amour nuptial de deux jeunes époux, qui célèbrent le début de leur vie de famille, s’enracine dans l’amour du Christ qui « célèbre » le début de sa donation nuptiale à l’humanité représentée, en particulier, par ses disciples. Les noces sont le symbole de l’alliance entre l’homme et Dieu, le plus beau signe, ce que l’homme expérimente dans l’amour : la réciprocité, le don, la joie, la fiabilité, la compagnie, la tendresse. « Avec ce “signe” de Cana, Jésus se révèle comme l’Epoux messianique, venu établir avec son peuple la nouvelle et éternelle alliance, selon la parole des prophètes : “Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu” ( Is 62,5). Et le vin est le symbole de cette joie de l’amour ; mais il fait aussi allusion au sang, que Jésus versera à la fin, pour sceller le pacte nuptial avec l’humanité » (Benoît XVI, 20 janvier 2013).

Jésus, le Seigneur ressuscité, n’est jamais absent à nos fêtes d’amour et l’amour de ces deux époux de Cana, le jour de leur noces, entre – d’une façon étonnante – dans le temps de Dieu et dans l’heure de la Passion et de la Résurrection de Jésus.

Lorsque la fête de l’amour est célébrée par le sacrement du mariage, l’eau est transformée en vin, comme à Cana en Galilée, et les époux reçoivent comme don de Dieu la purification et la stabilité de leur amour. L’amour est merveilleux et fragile, mais dans le sacrement du mariage Dieu fait le miracle de le rendre saint et stable, fidèle et fort pour défier le temps et les difficultés et pour le rendre fécond.
Comme à Cana, Jésus unit le chemin des époux à Son Chemin d’obéissance amoureuse et fidèle au Père, une obéissance qui le conduira à la croix et à la gloire.

Dans cette petite ville de Galilée, grâce à l’amour des deux époux et à la sollicitude de sa Mère, Jésus commence à manifester la gloire de son amour : amour qu’il dévoilera pleinement par sa Pâque et qu’il nous laissera dans le signe de la Cène eucharistique.

En se nourrissant de l’Eucharistie, chaque famille chrétienne participe à l’amour du Christ et apprend à aimer comme Lui nous a aimés. Dans l’Eucharistie, comme à Cana, l’amour de Jésus apparaît dans le signe du vin, dont il remplit le calice doux de la fête et celui amer de la passion, parce que l’amour est don et offrande. Donc, si une famille veut vivre la plénitude de l’amour, elle doit apprendre toujours plus cet amour en participant à l’Eucharistie dans laquelle Jésus offre son amour pour nous.

Dans la petite Cana de Galilée, Jésus commence ses miracles.

Dans la petite « Cana » de nos familles, le Christ accomplit des « signes ». Dans la foi et dans la prière, dans l’écoute réciproque et la confrontation quotidienne, chacun de nous peut s’apercevoir qu’encore aujourd’hui des miracles adviennent, petits et grands « signes » que Dieu met sur notre chemin.

3) Noces virginales

En se référant au miracle de l’eau transformée en vin, le passage de l’Evangile d’aujourd’hui termine ainsi : « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui » (J 2,11). Avec cette phrase finale l’évangéliste saint Jean synthétise le but de ce son récit. Le miracle de Cana a manifesté pour la première fois la « gloire » du Messie et a produit son résultat : la foi des disciples. Si nous voulons répéter la même expérience, nous devons nous laisser persuader par la Vierge Marie de faire ce que Jésus dit. Chaque moment de notre vie, chaque désir de joie et de plénitude peuvent être apaisés par le bon vin nouveau de l’Evangile qui est le vin de la charité : « Le Christ a transformé l’eau de la peur en vin de charité, en nous faisant des fils adoptifs qui dans l’esprit disent “Abbà, Père” » (saint Thomas d’Aquin, Commentaire de l’Evangile de Jean, chap. 1, lect. 1). Avec ce miracle, Jésus « manifesta sa gloire, c’est-à-dire sa puissance, et les disciples crurent en lui. Comment crurent-ils en lui s’ils étaient déjà ses disciples et, donc, croyaient déjà en lui ? Avant, ils croyaient en lui comme un homme bon, qui enseignait des choses bonnes et justes. A partir de ce moment, ils le crurent Dieu » (ibid.).

Le Christ, le Fils de Dieu, est l’époux, et les vierges consacrées dans le monde « devant tous les fidèles sont un rappel de cet admirable mariage opéré par Dieu et qui se manifestera pleinement dans le siècle futur, donc, l’Église a le Christ comme unique Époux » (Perfectae Caritatis, 12). C’est dans cette relation nuptiale que l’on découvre la valeur fondamentale de la virginité d’un ordre consacré à Dieu.

La vérité de ces noces est manifestée par divers passages du Nouveau Testament.

Par exemple, Jean le Baptiste désigne Jésus comme l’époux qui possède l’épouse, au peuple qui accourt à son baptême ; tandis que lui, le Précurseur, se définit comme « l’ami de l’époux qui est présent et l’écoute », et qui « exulte de joie à la voix de l’époux » (Jn 3,29). Jésus aussi parle de lui-même comme de l’époux annoncé et attendu : l’Epoux-Messie (cf. Mt 9, 15 ; 22, 2 ; 25, 1 – 13 ; Mc 2, 19-20 et Lc 12, 35-38). On peut dire en ce sens que le premier miracle de Jésus fait à Cana est significatif, parce qu’il le fait pour un banquet de noces (cf. Jn 2, 1-12). Jésus Epoux invite à répondre à son don d’amour divin par un amour nuptial, qui implique don et accueil réciproque et pour toujours. Il faut souligner que, s’il est vrai que tous sont appelés à répondre avec amour à l’amour, il est vrai aussi qu’il demande à quelques-uns une réponse plus forte, plus radicale, plus pleine : celle de la virginité « pour le Règne des cieux ».

Qui vit dans la virginité consacrée n’est pas dans la solitude mais dans la communion avec Dieu en Christ. Dans cette union, le Christ s’offre entièrement à chaque âme virginale et chaque âme virginale s’offre entièrement au Christ, son époux. C’est pour cela que l’apôtre Paul reconnaît dans la virginité le charisme de l’amour parfait et indivisé, de la charité totale et féconde. A cet égard, l’exemple éminent est la virginité féconde de Marie, la Mère de Dieu. En elle, plus qu’en toutes les autres créatures, le mystère de l’Alliance a trouvé son accomplissement. Il ne faudrait jamais séparer la maternité de Marie de sa virginité, parce que c’est par son don d’elle-même à Dieu, dans sa virginité, qu’elle est devenue Mère de Dieu et de nous tous. La vocation des vierges consacrées est d’être aujourd’hui les épouses du Christ et de continuer cette fécondité spirituelle dans l’Église d’aujourd’hui (cf. Rituel de consécration pontifical des vierges, n° 17 : « Voulez-vous prendre le Christ pour Époux ? »).

Lecture patristique

Saint Maxime de Turin ( + vers 415) Homélie 23 (PL 57. 274-276)

Le Fils de Dieu est donc allé aux noces pour sanctifier par sa présence bénie le mariage qu’il avait institué par une décision souveraine. Il est allé à des noces célébrées selon l’ancienne coutume, en vue de se choisir dans la société des païens une épouse qui resterait toujours vierge. Lui qui n’est pas né d’un mariage humain est allé aux noces. Il y est allé non point pour prendre part à un joyeux banquet, mais pour se révéler par un exploit vraiment admirable. Il est allé aux noces non pour boire des coupes de vin, mais pour en donner. Car, dès que les invités manquèrent de vin, la bienheureuse Marie lui dit : Ils n’ont pas de vin. Jésus apparemment contrarié lui répondit : Femme, que me veux-tu (Jn 2,3-4) ?

 De telles paroles sont, sans aucun doute, le signe d’un mécontentement. Elles s’expliquent pourtant, à mon avis, par le fait que la mère lui avait signalé d’une manière inattendue qu’on manquait d’une boisson matérielle, alors qu’il était venu offrir aux peuples de la terre entière le calice nouveau de l’éternel salut. En répondant : Mon heure n’est pas encore venue (Jn 2,4), il prophétisait certainement l’heure très glorieuse de sa passion, ou bien le vin de notre rédemption qui procurerait la vie à tous. Car Marie demandait une faveur temporelle, tandis que le Christ préparait une joie éternelle.

Le Seigneur très bon n’a toutefois pas hésité à accorder cette grâce moindre, alors que de grandes grâces étaient attendues. La bienheureuse Marie, parce qu’elle était véritablement la mère du Seigneur, voyait par la pensée ce qui allait arriver et connaissait d’avance la volonté du Seigneur. Aussi prit-elle bien soin d’avertir les serviteurs par ces mots : Faites tout ce qu’il vous dira (Jn 2,5). Sa sainte mère savait assurément que la parole de reproche tombée de la bouche de son fils, le Seigneur, ne cachait pas le ressentiment d’un homme en colère, mais contenait une mystérieuse compassion.

Alors, pour rassurer sa mère déconcertée par cette réprimande, le Seigneur révéla aussitôt son pouvoir souverain. Il dit aux serviteurs qui attendaient : Remplissez d’eau les cuves (Jn 2,7). Les serviteurs, dociles, s’empressèrent d’obéir. Et voici que d’une manière soudaine et merveilleuse, ces eaux commencèrent à recevoir de la force, à prendre de la couleur, à répandre une bonne odeur, à acquérir du goût, et en même temps à changer entièrement de nature. Et cette transformation des eaux en une autre substance a manifesté la présence de la puissance créatrice. Personne, en vérité, hormis celui qui a créé l’eau de rien, ne peut la transformer en une substance destinée à d’autres usages.

Il n’y a aucun doute, mes bien-aimés, que celui-là même qui a changé l’eau en vin, lui a donné aussi, à l’origine, la consistance de la neige et la dureté de la glace. Il l’a changée en sang pour les Égyptiens. Pour étancher la soif des Hébreux, il lui a ordonné de couler d’un dur rocher, dont il a fait jaillir, comme du sein d’une mère, une source nouvelle qui a fait vivre une multitude innombrable de peuples.

Tel fut, dit l’Écriture, le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui (Jn 2,11). La foi des disciples ne s’appliquait pas du tout à ce qui s’accomplissait sous leurs yeux, mais à ce que les yeux du corps ne peuvent voir. Ils ont cru, non que Jésus Christ était le fils d’une vierge, car ils le savaient, mais qu’il était aussi le Fils unique du Très-Haut, ce dont le miracle leur fournissait la preuve. Voilà pourquoi, mes frères, nous devons croire, nous aussi, de tout notre cœur, que celui-là même que nous appelons le fils de l’homme, est également le Fils de Dieu. Puisqu’il était présent aux noces en tant qu’homme, et qu’il a changé l’eau en vin en tant que Dieu, croyons que non seulement il partage notre nature, mais aussi qu’il est par nature égal au Père, afin que notre Seigneur, dans sa bonté, veuille nous donner à boire, en raison de cette foi, le vin très pur de sa grâce.
———–

[1] En effet, l’évangéliste et apôtre Jean regroupe les premiers épisodes du ministère public du Christ en une semaine :
– le premier jour, il est fait mention du témoignage du Baptiste, précédant la délégation envoyée par les chefs de Jérusalem (Jn 1,19-28) ;
– le jour suivant, c’est l’indication du Messie qui est décrite, l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, l’élu de Dieu qui baptise avec l’Esprit Saint (Jn 1,29-34) ;
– le troisième jour, est racontée la vocation des premiers disciples (Jn 1, 35-42) ;
– le quatrième jour est marqué par l’appel de Philippe et la rencontre de Nathanaël avec Jésus (Jn 1, 43-51) ;
– trois jours plus tard, c’est la transformation de l’eau en vin pendant la fête des noces (Jn 2, 1-12).

Lors de cette semaine inaugurale de la manifestation du Christ, tout tend vers le passage final, dans lequel l’évangéliste déclare solennellement que « Jésus a commencé ses signes à Cana en Galilée, et a révélé sa gloire » (Jn 2, 11). Le Baptiste a préparé l’œuvre du Christ, il a en effet proclamé être venu baptiser par l’eau, afin que le Messie soit révélé à Israël (Jn 1,31). La manifestation du vin constitue ainsi la manifestation initiale emplie de la personne divine de Jésus. Cette gloire propre au Fils unique du Père (Jn 1,14), fut contemplée pour la première fois par les disciples à Cana en Galilée (cf. Olsson B., Structure and Meaning in the Forth Gospel, Lund 1974, 102sqq ; Panimolle S.A., Lecture pastorale de l’Evangile de Jean, 1, EDB, Bologne, 1978, 147sq ; Serra A., Marie à Cana et près de la Croix, Rome, 1978, 13 sqq).

 

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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