Baptêmes Chapelle Sixtine, 9 janvier 2022, © Vatican Media

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Baptême de 16 bébés : « garder l’identité chrétienne de vos enfants », demande le pape

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Fête du Baptême du Christ dans la chapelle Sixtine

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« C’est votre tâche tout au long de votre vie : garder l’identité chrétienne de vos enfants », a dit le pape François aux parents, parrains et marraines de 16 bébés – neuf petites filles et sept petits garçons – qu’il a baptisés le dimanche 9 janvier 2022 en la Chapelle Sixtine, comme c’est la tradition pour la fête du Baptême du Christ.

C’est le pape Jean-Paul II qui a commencé à baptiser les bébés des employés du Vatican, en 1981, et depuis 1983, la cérémonie a lieu dans la chapelle Sixtine. La cérémonie de baptême a été annulée l’année dernière en raison de l’épidémie.

En prononçant une brève homélie, le pape François a cité l’hymne liturgique « qui dit que le peuple d’Israël est allé au Jourdain ‘pieds nus et l’âme nue’ ». Parlant des bébés qui seront baptisés, le pape a souligné que « ces enfants viennent aujourd’hui ‘l’âme nue’ pour recevoir la justification de Dieu, la force de Jésus, la force d’avancer dans la vie ». « Ils viennent pour recevoir l’identité chrétienne, a déclaré le pape François. C’est cela, tout simplement. »

Le pape a souligné que la « tâche » de « garder l’identité chrétienne » des enfants baptisés est « un engagement de tous les jours » pour les parents, parrains et marraines : ils sont appelés à « les faire grandir avec la lumière qu’ils recevront aujourd’hui ».

Comme il le fait toujours lors de cette cérémonie, le pape François a invité les parents à mettre les enfants à l’aise: « libérez-les des choses, mettez-les à l’aise, … et s’ils ont faim, nourrissez-les tranquillement ici, devant le Seigneur, pas de problème. »

« S’il vous plaît, ce sont eux les protagonistes » de la cérémonie, a rappelé le pape, faisant référence aux bébés. « Et s’ils crient, qu’ils crient, a-t-il poursuivi, car ils ont un esprit communautaire, disons un « esprit de bande » … et il suffit qu’un seul se lance – car tout le monde est musicien – et aussitôt il y a un orchestre ! Laissez-les pleurer tranquillement, qu’ils se sentent libres. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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