Le pape François a été chaleureusement accueilli à l’aéroport international de Larnaca, à Chypre, au début de son 35e voyage apostolique (2-6 décembre) qui le mènera aussi en Grèce : l’avion a atterri à 14h52 (12h52 GMT).
A sa descente d’avion, le pape a été accueilli par la présidente du Parlement, Mme Annita Demetriou, et par les enfants vêtus de costumes nationaux de Chypre qui lui ont offert des fleurs et auxquels le pape a offert des chapelets.
D’autres enfants scandaient en anglais « we love you » et en agitant des drapeaux blancs et or, aux couleurs du Vatican et quelque drapeau libanais, témoins de la présence de chrétiens maronites.
Après son arrivée et la bienvenue officielle à l’aéroport, le pape s’est rendu à la cathédrale maronite Notre-Dame-des-Grâces à Nicosie où il a rencontré le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, venu du Liban voisin, ainsi que les membres du clergé et les forces vives de l’Eglise catholique de Chypre, dans ses différents rites (maronite, latin, arménien…).
Selon des responsables de l’église maronite, un millier de Libanais sont venus à Chypre pour l’occasion, indique le quotidien libanais L’Orient-Le Jour.
Évoquant la crise sans précédent au Liban, le pape François a dit : « Quand je pense au Liban, je suis très préoccupé par la crise dans laquelle il se trouve, je ressens la douleur d’un peuple fatigué, éprouvé par la violence et la souffrance. Je porte dans ma prière le désir de paix qui monte du cœur de ce pays. »
Les Maronites chypriotes, descendants de Libanais et de Syriens qui ont migré vers l’île dès le VIIIe siècle, constituent moins d’1% de la population de Chypre, explique L’Orient-Le Jour.
Dans l’avion, le pape avait confié à la presse: « Bonjour et merci beaucoup pour votre compagnie. C’est un beau voyage, et nous toucherons aussi des plaies. J’espère que nous pourrons tous accueillir tous les messages que nous trouverons. Merci beaucoup pour votre compagnie! »
