« Si nous voulons suivre Jésus, nous devons suivre le chemin qu’il a lui-même tracé, le chemin du service, a déclaré le pape François : Notre fidélité au Seigneur dépend de notre volonté de servir. » Mais pour cela, a-t-il souligné, « il y a un prix à payer, ça ‘a le goût de la croix’ ».
Le pape a parlé du sens du « service » en commentant l’évangile de saint Marc (9, 30-37) à l’angélus du dimanche 19 septembre 2021, Place Saint-Pierre.
L’évangile raconte que, sur le chemin de Jérusalem, les disciples du Christ se disputent pour savoir qui « d’entre eux était le plus grand » (v. 34). « Alors Jésus leur adressa une phrase forte, qui vaut aussi pour nous aujourd’hui, affirme le pape : ‘Si quelqu’un veut être le premier, il doit être le dernier de tous et le serviteur de tous ‘. »
Le pape rappelle que le « service » est primordial dans la vie du chrétien : « Plus nous servons, plus nous ressentons la présence de Dieu. Surtout quand nous servons ceux qui n’ont rien à rendre, les pauvres, en embrassant leurs difficultés et besoins, avec une tendre compassion : et là nous découvrons que nous sommes à notre tour aimés et embrassés par Dieu. »
Pour illustrer ses paroles, explique le pape, le Christ, « après avoir parlé de la primauté du service, fait un geste ». « Il prend un enfant et le place parmi les disciples, au centre, à la place la plus importante. » Ainsi il montre qui doit être servi « d’abord »: « ceux qui ont besoin de recevoir et n’ont pas à rendre ». Et le pape ajoute : « En accueillant ceux qui sont en marge, délaissés, nous accueillons Jésus, parce qu’il est là. »
Le pape François propose un examen de conscience : « Posons-nous quelques questions », demande-t-il, « est-ce que je consacre du temps à un « petit », à une personne qui n’a pas les moyens de rendre la pareille ? Est-ce que je m’occupe de quelqu’un qui ne peut pas me rendre ou juste de mes parents et amis ? »
En concluant, le pape demande à la Vierge Marie d’aider les baptisés « à comprendre que servir ne nous diminue pas, mais nous fait grandir. Et qu’il y a plus de joie de donner qu’à recevoir ».