Les larmes de Marie à La Salette © courtoisie du sanctuaire de La Salette

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Les larmes de Marie: le pape évoque le 175e anniversaire de l’apparition de La Salette

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« La douleur du Christ pour nos péchés et un appel à se confier à la miséricorde »

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Le pape François a évoqué le 175e anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie et ses larmes à La Salette (France, Isère), le 19 septembre 1846, après l’angélus de ce 19 septembre 2021, Place Saint-Pierre.

« Mes pensées, a dit le pape François en italien, vont à tous ceux qui se sont rassemblés au sanctuaire de La Salette, en France, en souvenir du 175e anniversaire de l’apparition de Notre Dame, qui s’est montrée en larmes à deux enfants », Mélanie et Maximin.

Le pape a expliqué le sens des larmes de la Vierge Marie à La Salette, comme un appel à la miséricorde: « Les larmes de Marie font penser aux larmes de Jésus sur Jérusalem et à son angoisse à Gethsémani. Elles sont le reflet de la douleur du Christ pour nos péchés et un appel toujours actuel à nous confier à la miséricorde de Dieu. »

Le pape a conclu en demandant la prière des baptisés: « Je vous souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir ! Bravo les jeunes de l’Immaculée ! »

Le site en ligne de La Salette rappelle les circonstances de cette apparition, dans la montagne.

Roger Castel, missionnaire de La Salette résume: « Le 19 septembre 1846, deux enfants disent avoir rencontré une « Belle Dame » dans les alpages où ils faisaient paître leurs vaches, au dessus du village de La Salette. Maximin Giraud a 11 ans et Mélanie Calvat 14 ans.

D’abord assise et toute en larmes, la « Belle Dame » se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de « son Fils » tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un Message en les chargeant de le  » faire bien passer à tout son peuple. « 

Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la  » Belle Dame  » gravit un raidillon et disparaît dans la lumière. »

Il ajoute: « Le 19 septembre 1851, après une enquête longue et rigoureuse, Mgr Philibert de Bruillard, l’évêque de Grenoble, déclarera dans un mandement :  » L’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers sur la montagne de La Salette […] porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine. »

En 1855, Mgr Ginoulhiac, évêque de Grenoble, après une nouvelle enquête confirme la décision de son prédécesseur, tout en déclarant : « La mission des bergers est finie, celle de l’Église commence. »

 

 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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