Sauvegarder la Création, La Vidéo du Pape, février 2016, capture

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Protection de l’environnement : appel des Églises chrétiennes

Déclaration du pape François, du patriarche Bartholomée et de l’archevêque Welby

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Pour la première fois, les dirigeants de l’Église catholique, de l’Église orthodoxe et de la Communion anglicane lancent un avertissement conjoint « sur l’urgence d’un développement durable, son impact sur la pauvreté et l’importance de la coopération mondiale ».

Dans une déclaration commune, le pape François, le patriarche œcuménique Bartholomée Ier, archevêque de Constantinople et chef spirituel de l’Église orthodoxe, et l’archevêque Justin Welby, chef de l’Église anglicane, « exhortent chacun à jouer son rôle dans le ‘choix de la vie’ pour l’avenir de la planète », indique un communiqué publié par le Saint-Siège ce mardi 7 septembre 2021.

Cette déclaration commune appelle à prier pour les dirigeants mondiaux avant la COP26, qui aura lieu en novembre à Glasgow (Ecosse). Les baptisés sont appelés à « faire des sacrifices significatifs pour le bien de la planète, en travaillant ensemble et en assumant la responsabilité de la façon dont nous utilisons nos ressources ». En ce qui concerne « ceux qui ont des responsabilités de grande envergure », ils sont invités, explique le communiqué, à « choisir des profits centrés sur les personnes » et à « mener la transition vers des économies justes et durables ».

La déclaration commune, fait observer la même source, « lance un avertissement clair » : « Aujourd’hui, nous en payons le prix… Demain pourrait être pire » et conclut que : « C’est un moment critique. L’avenir de nos enfants et l’avenir de notre maison commune en dépendent. »

Le communiqué souligne que « les trois dirigeants chrétiens se sont prononcés contre l’injustice et l’inégalité », en déclarant : « Nous nous trouvons devant une justice sévère : la perte de biodiversité, la dégradation de l’environnement et le changement climatique sont les conséquences inévitables de nos actions, car nous avons avidement consommé plus de ressources de la terre que la planète ne peut en supporter. Mais nous sommes également confrontés à une injustice profonde : les personnes qui subissent les conséquences les plus catastrophiques de ces abus sont les plus pauvres de la planète et en sont les moins responsables. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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