P. Hagenkord S.J. © Radio Vatican

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« Parti trop tôt! » Radio Vatican rend hommage au p. Hagenkord S.J.

« Un homme! »

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Le p. Bernd Hagenkord était né le 4 octobre 1968 à Hamm, en Rhénanie du Nord-Westphalie, et il est décédé en Bavière, à Munich, ce lundi 26 juillet 2021, des suites d’une longue maladie. Une figure de Radio Vatican auquel le l’édition en allemand rend hommage ce même jour dans cinq articles.

Entré dans la Compagnie de Jésus en 1992, il a été ordonné prêtre en 2002 et a prononcé ses voeux religieux définitifs en 2010.

Formé en journalisme, il avait été appelé à la direction de Radio Vatican en langue allemande, après un cours intensif d’italien, en 2009. Dix ans plus tard, il repartait en Allemagne pour prendre la direction de la communauté du Berchmanskolleg de Munich.

« Bernd n’a jamais abandonné le combat contre sa maladie, mais il a finalement perdu. Il laisse derrière lui sa mère, son beau-père et ses frères et sœurs, à côté d’innombrables personnes dont il a croisé les chemins et pour qui il signifie quelque chose de grand – oui, dont il a peut-être influencé la vie de manière décisive. Maintenant, il est là où il peut continuer à vous accompagner », disent Christine Seuss et le p. Jozef Bartkovjiak S. J. à Radio Vatican.

« Nous sommes stupéfaits par la mort subite de cette personne fascinante, qui se caractérisait non seulement par un esprit affûté, mais aussi par un grand cœur », dit pour sa part Stefan Kempis.

Il rend hommage à sa « profonde humanité »: « Il est parti trop tôt, vraiment. Nous travaillons ensemble depuis de nombreuses années – de belles années aussi mouvementées. On a vu la démission du Pape, un conclave et une réforme du Vatican. « Amuse-toi bien avec la réforme », c’est la dernière phrase qu’il m’a dite à Rome quand je suis parti. Bernd typique : réservé, quelque peu ironique… Derrière cela, il cachait une profonde humanité. »

Je n’arrive toujours pas à croire la mort de cette personne discrète et intelligente. Dans toutes les années qu’il a travaillé ici à Rome, il m’a souvent fait penser aux paroles d’Isaïe : « Il ne crie pas et ne fait pas de bruit… il ne casse pas le roseau froissé, il n’éteint pas la mèche qui fume ».  »

« C’était un homme auquel, tout bien considéré, vous ne retrouverez pas de pareil » conclut-il en citant  William Shakespeare (Hamlet, Acte 1 sc. 1).

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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