Felice Canelli © infoans.org

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Causes des saints : Felice Canelli, prêtre italien, « héroïque »

« Quel est notre autel ? Le Tabernacle du Temple et la main du pauvre »

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Les vertus héroïques du serviteur de Dieu Felice Canelli, prêtre diocésain italien (1880-1977), ont été reconnues par le pape François lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère, le 22 mai 2021. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.

Le pape a approuvé en tout la publication de sept décrets de la Congrégation pour les causes des saints pour une martyre et les « vertus héroïques » de six baptisés.

Le père Felice Canelli est né le 14 octobre 1880 « dans une extrême pauvreté », lit-on dans une note biographique publiée par Agenzia Info Salesiana. À l’âge de 6 ans, il a perdu son père. Le rêve de Felice était de devenir prêtre. Comme il était pauvre, le chanoine Luigi Giuliani l’aida matériellement et spirituellement. Il a été ainsi admis, à partir de 1892 (et jusqu’en 1903), au séminaire.

Le 6 juin 1903, le p. Felice a été ordonné prêtre.

En 1905, avec l’arrivée des religieux de Don Bosco à San Severo, le p. Canelli choisit « dans sa pastorale l’amour de la jeunesse et de la classe ouvrière et restera un fils fidèle de Don Bosco jusqu’à la fin ». De 1909 à 1927, il a été responsable du rectorat de St. Antoine Abbé.

Avec les anciens élèves salésiens du « Club Don Bosco, » il a fondé l’Action catholique et le Parti populaire à San Severo. En 1927, il a été nommé curé de Croce Santa, une paroisse périphérique : il y est resté jusqu’à sa mort.

Le p. Canelli aimait répéter deux expressions : « La religion est l’interpénétration des besoins des autres » et « Quel est notre autel ? Le Tabernacle du Temple et la main du pauvre. » Pour lutter contre la pauvreté, il a multiplié les œuvres caritatives et sociales dans le diocèse et la paroisse.

Il était partout, notent ses biographes : « d’abord sur l’autel en dialogue profond avec Dieu, puis dans les taudis des pauvres à l’extérieur de la ville, dans les maisons des riches pour demander une aide économique pour ses nombreuses œuvres caritatives, sur la scène de la politique, en tant que secrétaire du parti populaire pour demander des lois justes pour tous à commencer par les exclus, dans son bureau de confesseur et directeur spirituel recherché, dans la cour de la paroisse pour jouer avec les petits, dans les écoles de la ville pour parler de la joie de l’Évangile, au chevet des mourants, devant la porte de l’administration municipale pour demander de l’aide pour tous les nécessiteux… »

Le p. Canelli est mort le 23 novembre 1977.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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