«Peu importe le nombre de postes, ou la beauté des studios… ce qui compte, c’est que tout soit fonctionnel, car quand quelque chose est fonctionnel, cela favorise la créativité. Votre travail doit être créatif, toujours», a insisté le pape.
«Faites attention ! Pas de fonctionnalisme, a-t-il averti, et pour qu’une structure soit fonctionnelle, il faut que chacun ait suffisamment de liberté pour fonctionner. Qu’il a la capacité de prendre des risques et de ne pas aller demander la permission.»
Le pape François s’est dit heureux d’avoir rencontré les employés du dicastère et les différentes sections linguistiques: «Tous ensemble, ici ; j’ai vu ce bâtiment bien agencé, et cela me plaît ; l’unité de travail. Toutefois, un système « aussi vaste et compliqué » doit bien fonctionner. Il est important, que toute cette beauté, toute cette organisation fonctionne».
Aller vers les gens
«Le grand ennemi du bon fonctionnement est le fonctionnalisme a poursuivi le Pape… Le fonctionnalisme est mortel. Il endort une institution et la tue», rapporte Radio Vatican.
Au micro de Radio Vatican en italien, le pape a aussi invité ses media à «aller vers les gens»: «ce qui est fait ici, qui est beau, grand, fatigant, arrive aux gens».
Il a recommandé de se poser la question: «Combien de personnes atteignons-nous ?», face au «danger d’une bonne organisation, d’un bon travail, mais qu’il n’atteigne pas où il devrait… Un peu comme la montagne qui accouche d’ une souris».
François a aussi recommandé de «faire attention à ce qu’il s’agisse d’une structure fonctionnelle, créative, où chacun a suffisamment de liberté et la capacité de prendre des risques et de ne pas toujours aller demander la permission, car cela paralyse».
Toujours selon la même source, le pape a été accueilli par les responsables du dicastère, le préfet, Paolo Ruffini et le secrétaire le p. Lucio Adrian Ruiz. Puis il est monté au deuxième étage où l’attendaient le directeur éditorial, Andrea Tornielli, et les rédacteurs en chef adjoints, Sergio Centofanti et Alessandro Gisotti. Le rédacteur en chef, Andrea Monda, l’a accueilli dans la salle de réunion et lui a expliqué quels seraient les titres de la première page du journal d’aujourd’hui du 21 mai.
Le pape François a pu découvrir le premier numéro du quotidien du Vatican, du 1er juillet 1861, et il a reçu une reproduction encadrée de la Une du jeudi 17 décembre 1936, jour de la naissance de Jorge Mario Bergoglio.
À 9h08, François est allé se recueillir dans la chapelle de l’Annonciation et, avec la vingtaine d’employés qui attendaient sur les bancs, il a prié la prière de la 55e Journée mondiale des communications sociales, sur le thème «Venez et voyez».
Après avoir salué personnellement les rédacteurs des sections linguistiques de Radio Vatican, Vatican News et de L’Osservatore Romano, au quatrième étage, le pape François est descendu au premier étage pour rencontrer les employés de la direction technique et d’autres représentants du dicastère pour la Communication.
Le dernier rendez-vous s’est déroulé au rez-de-chaussée, dans la salle Marconi, où a été accueilli par Paolo Ruffini et Andrea Tornielli.
Le pape a quitté le « Palazzo Pio » peu avant 10 heures.
Les chiffres des media du Vatican
Selon le Vatican, 250 millions de pages de Vatican News ont été visitées en 2020, avec des pointes à 46 millions au cours du premier confinement: une moyenne de 21 millions par mois, et plus de 677 000 lecteurs par jour.
L’Osservatore Romano compte pour sa part quelque 21 500 lecteurs quotidiens, sur papier et en ligne. Avec le relais des diocèses, cela peut monter à 40 000 lecteurs.
Radio Vatican a retransmise par plus de 1 000 radios dans le monde.