Paolo Ruffini 9 oct. 2018 @ Vatican News

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Journée des communications sociales : « sortir », « marcher », chercher « la vérité »

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Intervention de Paolo Ruffini

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« Sortir », « marcher », rechercher « la vérité » : tels sont les concepts clés du monde de la communication soulignés par Paolo Ruffini, préfet du Dicastère pour la communication du Saint-Siège, indique Vatican News.

En intervenant lors de la 55e Journée mondiale des communications sociales, le 16 mai 2021, Paolo Ruffini a pris la parole à l’issue de la « Semaine de la communication » promue par le groupe d’édition San Paolo.

Il a rappelé qu’ « un bon journaliste doit garder un regard pur », car « seul un regard pur est capable de voir, de reconnaître, de comprendre, de ramener la complexité fragmentée de la réalité à l’unité, et donc de connaître ».

Dans son intervention, Ruffini s’est inspiré de la prière du pape François à la fin de son message publié à l’occasion de la 55e Journée mondiale des communications sociales et intitulé « Viens et vois » : « Seigneur, enseigne-nous à sortir de nous-mêmes, et à marcher à la recherche de la vérité. »

« Sortir », a rappelé Ruffini, signifie « sortir à la rencontre des autres », vers les « périphéries de l’existence » et nous déplacer « d’abord vers nos frères et nos sœurs », surtout ceux et celles qui sont « les plus éloignés … qui sont oubliés », « qui ont le plus besoin de compréhension, de consolation, d’aide ».

Le second mot-clé est « marcher ». La marche, a expliqué le préfet, est en fait « la condition normale du communicateur », qui ne doit jamais s’arrêter. Non seulement parce que « la recherche de la vérité est en tout cas un chemin », mais aussi parce que la marche est une possibilité de « passer d’un regard totalement extérieur, à celui qui voit de l’intérieur, ce qui permet de découvrir et de raconter une histoire différente ».

Enfin, la recherche de la « vérité » – le troisième terme clé – est en effet un voyage. Une vérité qui, cependant, ne doit pas être « myope », « ferme en apparence », restreinte au jugement sommaire, mais une dans laquelle « tout subsiste, qui explique tout, la vérité crucifiée et ressuscitée qui vit chaque jour dans le prochain ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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