Le pape François a nommé Alessandro Cassinis Righini comme réviseur général du Saint-Siège, en date de ce 5 mai 2021. Celui-ci était jusqu’à présent le réviseur général par intérim, depuis 2017, après avoir été réviseur adjoint.
Agé de 55 ans, Alessandro Cassinis Righini a étudié l’économie et le commerce à l’Université La Sapienza à Rome, ainsi que l’administration des affaires à l’Université Bocconi de Milan. Il a ensuite enseigné la stratégie d’entreprise à La Sapienza et à la Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli.
Parmi ses autres fonctions, il a travaillé au sein de la Commission européenne, a été chercheur pour la Fondazione Centro Studi Investimenti Sociali (Censis), ainsi que conseiller de direction pour l’entreprise Braxton Associates à Londres et pour le groupe Deloitte.
Alessandro Cassinis Righini est marié et père de trois enfants. Il est l’auteur de nombreux articles sur le contrôle de gestion et la régulation de l’économie.
Une autorité anti-corruption
La fonction de « Réviseur général », avec autorité sur tout organisme du Saint-Siège ou du Vatican, a été instituée par le pape François en février 2014, ne même temps que le « Secrétariat pour l’économie » et le « Conseil pour l’économie ».
D’après la révision de ses statuts en février 2019, ce Réviseur général est une « autorité anti-corruption » : il doit enquêter, à la demande du Conseil pour l’économie ou du Secrétariat pour l’économie sur des « anomalies dans l’emploi ou l’attribution de ressources financières, ou matérielles », des « irrégularités dans la passation des marchés ou le déroulement de transactions ou des cessions », des « actes de corruptions » ou de « fraude ».
Nommé par le pape pour 5 ans, le Réviseur général est aussi chargé de « tout autre type de procédure de révision qu’il considère comme appropriée ».
Il doit rendre compte de ses vérifications auprès du Conseil pour l’économie et de l’AIF.
