Audience générale du 25 nov. 2020 © Vatican Media

Audience générale du 25 nov. 2020 © Vatican Media

Tweet du pape : utiliser les médias pour « renforcer le bien commun »

Print Friendly, PDF & Email

Pour la Journée mondiale de la liberté de la presse

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, le pape François a appelé à utiliser les médias « pour construire et renforcer le bien commun ».

Il a publié lundi le message suivant sur sa page Twitter Pontifex_fr : « Utilisons les outils que nous avons, surtout les puissants outils des médias pour construire et renforcer le bien commun. Engageons-nous à utiliser #MediaforPeace. #Signis »

Le deuxième hashta du pape évoque la campagne Signis, un mouvement catholique qui réunit des professionnels de la communication de plus d’une centaine de pays.

Cette année, le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse est « l’information comme bien public », lit-on sur le site officiel de l’UNESCO. Il « souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable » et « appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables ».

Le préfet du Dicastère pour la communication Paolo Ruffini, invité de l’émission « Radio Vatican avec vous », a également parlé du thème de « l’information en tant que bien public », indique Vatican News en italien du 3 mai 2021. « Dire que l’information est un bien public signifie être tous impliqués d’une manière ou d’une autre pour assurer la pluralité de l’information, a-t-il expliqué, mais aussi que l’information se fonde sur la construction d’une valeur commune, d’un bien commun, qu’elle est donnée par la vérité des choses qui sont partagées. »

Pour Ruffini, « garantir la liberté de la presse, c’est garantir un système où règne la liberté ». « Certes, il y a aussi la liberté de commettre des erreurs, mais ce qui unit, c’est le désir de partager des informations vraies en tant que facteur commun, pour le bien public. »

En commentant le travail des journalistes au cours de la dernière année marquée par la pandémie, le préfet a souligné que « partager des informations exactes et rectifier de fausses informations est un engagement qui devrait impliquer chacun de nous à l’ère numérique ».

Le préfet a aussi averti du danger de vouloir communiquer et apprendre les nouvelles le plus vite possible : « On a l’habitude de ne pas vouloir attendre le temps qu’il faut, a-t-il dit, comme si la vie était tout un « game on » ou un « game over », le tout très rapide ou instantané, mais en réalité, en plus de la rapidité de l’actualité, il y a aussi un besoin d’approfondissement, il y a un besoin de vérification. »

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel