P. Cosma Muñoz Pérez @causesanti

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Le p. Cosma Muñoz, guéri, vend ses biens et distribue l’argent aux pauvres

Un prêtre diocésain espagnol des XVIe-XVIIe s.

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Les vertus héroïques du p. Cosma Muñoz Pérez, prêtre diocésain espagnol, des XVIe-XVIIe s. fondateur des Filles du patronage de Sainte Marie, ont été reconnues par le pape François lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro mercredi 17 mars 2021. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.

Le pape a approuvé en tout la publication de sept décrets de la Congrégation pour les causes des saints pour les « vertus héroïques » de sept baptisés.

Père Cosma Muñoz Pérez est né à Villar del Río (Soria) en 1573 et a été baptisé le 19 avril dans la paroisse de Santa Maria del Vado dans sa ville natale.

Très jeune, il veut devenir militaire : il se rend à Malaga et fait partie de la milice royale. « L’environnement militaire le dévie des pratiques chrétiennes », lit-on dans sa biographie en espagnol publiée sur le site des Filles du patronage de Sainte Marie.

Une maladie grave le fait réfléchir sur sa vie et il se rend à la Vierge de la Victoire, patronne de Malaga, à qui « il se confie avec ferveur et promet de changer sa vie si elle lui accorde la guérison ».

Guéri de sa maladie, il vend ses biens et distribue l’argent aux pauvres.

Conseillé par le P. Miguel Pérez, jésuite, il commence ses études sacerdotales pour devenir prêtre. « Une fois ordonné, il exerce inlassablement son ministère sacerdotal. »

Vers 1607, le père Cosme commence à travailler dans une école pour les orphelines et des filles pauvres à Cordoue. Cette école est la première à être fondée à Cordoue pour les filles, car celles qui existaient à l’époque étaient masculines.

Cet établissement scolaire – avec une autre école pour les filles fondée par le père Luis Pérez Ponce – est à l’origine de la congrégation des Filles du patronage de Sainte Marie (1919).

« S’il fallait définir le père Cosme en quelques mots, dit son biographe, ils pourraient être: amour et service, concrétisés dans un dévouement total à son œuvre et à ses concitoyens, et un amour particulier à Marie, dont il éprouve la présence au plus profond de son être. »

Le prêtre meurt à Cordoue, le 3 décembre 1636, « avec la reconnaissance de tous, aussi bien ecclésiastiques que séculiers, et avec l’affection et la vénération de toute la ville de Cordoue ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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