Mgr Francesco Follo 13/12/2017 @Oss_romano

Mgr Francesco Follo 13/12/2017 @Oss_romano

« Convertissons-nous pour être des pierres vivantes du Temple vivant, le Christ », par Mgr Follo

« Laissons-nous être purifiés par lui pour être son Temple vivant »

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« En tant que Fils de Dieu, Jésus a sa demeure dans le sein du Père, en tant que Verbe incarné, Il vit en chacun de nous. Laissons-nous être purifiés par lui pour être son Temple vivant »: c’est l’invitation de Mgr Francesco Follo dans ce commentaire des lectures de dimanche prochain, 7 mars 2021, troisième dimanche de carême.

L’Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO à Paris, lance cette invitation: « Laissons-nous être purifiés par lui pour être son Temple vivant »

Comme lecture patristique, Mgr Follo propose un commentaire de saint Augustin sur le psaume 130.

AB

Convertissons-nous

pour être des pierres vivantes du Temple vivant,

le Christ

 

            Prémisse : lieux de la rencontre

Dans cet exode du Carême, qui est un chemin de libération vers Pâques, à travers la liturgie, l’Église nous conduit à rencontrer Dieu dans le désert (Ier dimanche), sur la montagne (IIème dimanche), dans le Temple (aujourd’hui, IIIème dimanche de Carême), d’où le Christ chasse les marchands.

D’une part, nous pourrions être surpris qu’il y ait des marchands dans le temple de Jérusalem. D’autre part, nous le serions un peu moins si nous nous rappelions que ce que l’Évangile nous décrit :  au temps de Jésus, c’était une scène habituelle pour les yeux de ceux qui entraient dans le temple : les animaux et les hommes étaient là où ils devraient être, dans le temple. En fait, la relation avec Dieu était basée sur l’offrande d’animaux et on ne pouvait se présenter sans eux. Par exemple, rappelons-nous que Joseph et Marie sont également allés au Temple pour présenter l’enfant Jésus, en apportant avec eux deux tourterelles. De plus, comme aucune image ne pouvait pénétrer dans l’espace sacré, la présence de changeurs de monnaie était également justifiée, car les pièces portaient l’image de l’empereur imprimée dessus et la taxe au temple ne pouvait pas être payée avec ces monnaies « païennes ».

Malheureusement, ces exigences juridiquement justes avaient conduit à une pratique dégradée au point de transformer le Temple en un « repaire de voleurs ». L’endroit désigné pour garder la Présence de Dieu a été réduit au pire des marchés. La Maison du Père, où tous sont frères, avait été réduite à une maison de marché (Jn 2, 16) où tous sont concurrents, rivaux.

Avec sa sainte « colère » (il est dévoré – dit l’Évangile), le Christ purifie le Temple et enseigne que la relation avec Dieu ne peut plus être réalisée par la médiation des animaux utilisés comme victimes sacrificielles, mais nous vivons la relation avec Dieu en vertu de Jésus lui-même, la sainte victime sacrificielle par excellence, Agneau immaculé immolé pour nous.

Nous ne pouvons plus penser à avoir une relation avec Dieu différente de celle que Jésus nous a montrée. La relation avec Dieu ne peut plus être un acte d’adoration lié à un commerce : je fais ce sacrifice pour que Dieu me donne ceci ou me fasse une faveur parce que j’ai payé. La maison du Père est la splendeur de la gratuité et nous sommes là non pas pour un échange dû à un paiement, mais seulement parce que nous faisons un sacrifice de communion gratuit grâce à la reconnaissance du fait que nous sommes aimés. Dans le culte chrétien, fait en Esprit et en vérité, nous n’échangeons pas des choses, des animaux, de l’argent, mais nous-mêmes dans une logique d’amour, de gratuité, de don.

1) Christ, le nouveau Temple que le Saint-Esprit a commencé à construire dans le sein de la Vierge.

La prémisse faite nous incite à réfléchir plus en profondeur sur le passage de l’Évangile de ce troisième dimanche de Carême, qui est tiré de Jn 2, 13-25 : il décrit l’expulsion des vendeurs du temple et la promesse faite par Jésus d’un nouveau Temple[2], c’est-à-dire Lui-même. « Ils sont nombreux à affirmer que l’Homme-Dieu est né du sein virginal que l’Esprit de Dieu a formé, construisant ainsi un temple pur au Temple. Marie est, en fait, le temple du Christ ; celui-ci est, à son tour, le Temple du Verbe » (saint Grégoire de Nazianze). Pour le quatrième évangile (celui de Jean), après son retour au Père, c’est la personne même de Jésus qui sera le nouveau temple, le milieu vital de l’habitation réciproque du Père et du Fils, le vrai lieu de la communion intime avec le Dieu trinitaire à laquelle sont appelés tous les croyants (cf. 14.2; 1 Jn 1,3).

En effet, l’évangéliste Jean ne se contente pas de nous présenter Jésus qui, à l’instar des anciens prophètes, nous rappelle le vrai culte. Il affirme que Jésus – et précisément le Christ mort et ressuscité – est le vrai Temple : « Il parlait du Temple de son corps. »

Que cela signifie-t-il d’affirmer que Jésus est le vrai Temple ? Dans l’Ancien Testament le temple avait une double signification : c’était le lieu de la rencontre avec Dieu et le lieu du rassemblement des tribus. Il avait donc une dimension verticale et une dimension horizontale. Jésus est tout cela, affirme l’Evangile de Jean. C’est en Lui que nous pouvons faire une expérience authentique de la rencontre avec Dieu et c’est en Lui que nous pouvons faire une véritable expérience de fraternité.

Rencontrer Dieu est le désir de toute la Bible, la question qui la traverse d’un bout à l’autre : où et comment puis-je rencontrer le Seigneur ? En Jésus, répond Jean l’évangéliste. A Philippe, qui lui demandait : « Seigneur, montre-nous le Père », Jésus répond : « Je suis avec vous depuis si longtemps et cependant, tu ne m’as pas reconnu ! Celui qui m’a vu a vu le Père » (de 14,8 à 9). Le désir de la Bible (et de chaque homme) est aussi de sortir de la dispersion et de nous réunir, d’abandonner les dissensions et de vivre en frères. Mais où et comment est-ce possible ? Autour du Christ et de sa croix, répond Jean : « « Quand je serai élevé de terre, c’est à dire sur la Croix, j’attirerai à moi tous les hommes ». « Tous », c’est-à-dire l’universalité absolue ; et « attirer » ne signifie pas une force qui nous contraint, mais une beauté qui nous fascine. Le crucifix élevé révèle que l’amour, qui semble si souvent vaincu, est en réalité victorieux, capable de vaincre même la mort. C’est là une bonne nouvelle que tout homme voudrait toujours entendre et expérimenter.

            2) Nous, l’Eglise, Temple du Christ

L’Église est le Corps « réel » du Christ, il en est donc le temple, qui toutefois a besoin de purification.

Je m’explique :

La première fois que Jésus appelle Dieu mon Père, c’est à Jérusalem lorsqu’il chasse les vendeurs du temple (Jn 2,14-17) et qu’il fait suivre son acte courageux dans la maison de Dieu de cette semonce : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (v. 16). Cette expression appelle deux remarques. D’abord, Jésus se proclame « Fils de Dieu » et appelle Dieu mon Père. Le geste prophétique et les paroles sans ambiguïté adressées aux marchands représentent une absolue nouveauté pour la dévotion des Juifs[3].

De plus, Jésus parlait du temple d’Israël comme la « maison » de son Père. Cette particularité de Jean par rapport aux trois évangiles synoptiques (de Marc, Matthieu et Luc), qui parlent, eux, du temple comme « maison de prière » (cf. Mt 21,13 ; Mc 11,17 ; Lc 19,46), est d’une grande valeur spirituelle et théologique. Dans l’Ancien Testament, le temple était considéré comme la maison de Dieu (cf. Es 25,40 ; 1 R 6,1 ; Ps 122, 1) et le centre du culte du Très-Haut. Pour Jésus, le temple est la « maison » de son Père, que lui, en tant que Fils, doit purifier de la profanation du commerce avant d’en prendre possession.

Si Dieu est Père, il est absurde de lui rendre hommage avec des offrandes matérielles, comme du bétail ou de l’argent. Le Père exige seulement le culte spirituel et intérieur à vivre dans l’amour, refusant un culte du temple contraire aux exigences de l’alliance conclue entre Dieu et son peuple (cf. 1 R 19,10.14).

Dans cet épisode de l’expulsion des marchands du temple (Jn 2,13 à 25), nous apprécions aujourd’hui le geste ouvertement provocateur de Jésus, qui « fit un fouet, et chassa tout le monde hors du temple, jeta à terre la monnaie des changeurs. » Cependant, je ne pense pas que ce geste signifie simplement que le culte doit se pratiquer dans la dignité et pas dans l’ambiance d’un marché bruyant, mais dans le silence et le recueillement. Il s’agit de bien autre chose. Le geste polémique de Jésus se rattache aux prophètes, eux qui ont souvent critiqué le culte qui se déroulait dans le temple, non pas pour l’abolir, loin de là, mais pour le purifier. Les prophètes ne cessaient de rappeler que le culte n’est pas seulement adoration : il est également conversion et mission.

A l’approche de Pâques, ce geste du Christ, et les mots qui l’interprètent, résonnent en nous comme une ferme invitation à ne pas faire de la maison de notre Père un marché. Pas plus du temple de Jérusalem, que de chaque église, mais surtout de notre cœur. A chacun de nous Jésus répète son avertissement : ne pas faire de la foi un objet de trafic. Ne pas adopter avec Dieu la loi funeste d’une négociation de ses faveurs en contrepartie d’un don : une messe, une offrande, une bougie … afin d’obtenir quelque chose de Lui. Si nous agissons ainsi, si nous croyons qu’il est possible d’impliquer Dieu dans ce marchandage, nous ne sommes que des changeurs, et Jésus renverse notre table : Dieu ne s’achète pas. On ne peut pas l’acheter, même pas au prix de la monnaie la plus pure. Nous sommes sauvés parce que nous recevons. N’oublions pas que « tout est grâce » (Bernanos).

La maison de Dieu, c’est l’homme : ne faisons pas commerce de la vie. Ne l’appauvrissons pas en nous inspirant des lois de l’économie et de la finance. Ne vendons pas la dignité, la vérité et la liberté en échange de quelque chose. Ne vendons pas notre cœur en réduisant ses rêves à de l’or et à de l’argent. Ne faisons pas commerce de notre cœur.

La maison de Dieu, ce sont nos personnes de baptisés qui vivent en communion : temple fragile, mais très beau et ouvert à l’amour infini de Dieu. L’important c’est que sur nous, « pierres vivantes et purifiées » par le jeûne, la prière et par l’aumône, le Christ pose sa Lumière.

Il est le Rédempteur, venu pour illuminer l’homme de la Lumière de la Vérité, pour purifier le temple, pour rouvrir la raison au grand horizon de Dieu. Il est la Vérité, crucifiée le Vendredi Saint, et que nous verrons briller le jour de Pâques et nous accueillir dans le nouveau Temple de Son corps. C’est pourquoi, alors que « les Juifs demandent des miracles et les Grecs recherchent la sagesse, nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, […] puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Co 1,23-24).

Les vierges consacrées dans le monde nous donnent à voir une certaine façon de prêcher le Christ crucifié, car avec leur don total au Sauveur elles font briller Sa lumière. En fait, ces femmes montrent que la foi n’est pas un saut dans l’inconnu, mais dans la lumière. Dans la lumière de Dieu qui brille le matin et le soir, et qui « fait surgir au-delà de la mort, dans la splendeur des cieux, la journée sans soir. » (Liturgie des Heures, Hymne de none).

Elles ont cru à l’Amour et sont les témoins privilégiés d’un amour reçu qui les rend libres et joyeuses, capables d’aimer les autres sans les lier à elles-mêmes, mais à Dieu.

La virginité représente le mode d’amour qui révèle le mieux l’amour du Christ, en gardant vive la lumière de la lampe qu’elles ont reçue le jour de leur consécration (RVC 20). Ainsi, ce sont elles qui, dans l’humilité de leur vie quotidienne, nous introduisent dans le mystère du Christ « Lumière du monde ». En effet, Jésus s’est présenté aux hommes avec ces mots : « Je suis la lumière du monde ; Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la vie » (Jn 8,12).

 

Lecture patristique

Saint Augustin (354 -430)

sur le psaume 130 (CCL 40, 1899-1900)

 

Le temple de pierres vivantes

Nous ne devons pas écouter la voix qui chante les psaumes comme celle d’un individu, mais comme celle de tous les hommes appartenant au Corps du Christ. Et parce que tous font partie de son corps, ils parlent comme un corps unique, et cet homme unique est aussi une multitude. En effet, ils sont multiples en eux-mêmes, et ils ne font qu’un en lui qui est unique. Lui-même est aussi le Temple de Dieu, dont l’Apôtre écrit : Il est saint, ce temple de Dieu que vous êtes (1Co 3,17), c’est-à-dire : tous ceux qui croient au Christ et qui croient de manière à aimer. Car croire au Christ, c’est aimer le Christ, et non pas comme les démons croyaient, sans aimer (Je 2,19), et c’est pourquoi ils pouvaient bien croire, mais ils disaient : Qu’y a-t-il de commun entre nous et toi, Fils de Dieu (cf. Mt 8,29) ? Pour nous, croyons de telle sorte que, si nous croyons en lui, ce soit en l’aimant, et que nous ne disions pas : Qu’y a-t-il entre nous et toi ? Mais plutôt : Nous t’appartenons, à toi, qui nous as rachetés. Tous ceux qui croient ainsi sont comme les pierres vivantes dont le temple de Dieu est bâti (1P 2,5), et comme les bois incorruptibles dont était composée cette arche que le déluge n’a pu submerger (Gn 6,14). Ce temple, c’est-à-dire les hommes eux-mêmes, c’est là que l’on prie Dieu, et qu’il exauce.

Être exaucé par rapport à la vie éternelle est accordé seulement à celui qui prie dans le temple de Dieu. Or on prie dans le temple de Dieu quand on prie dans la paix de l’Église, dans l’unité du Corps du Christ, lequel est constitué de tous ceux qui croient en lui, sur la terre entière, et c’est pourquoi celui qui prie dans ce temple-là est exaucé. Car il prie en esprit et en vérité (Jn 4,24), celui qui prie dans la paix de l’Église, non dans ce temple qui n’en était que la figure.

Car c’est en figure que le Seigneur chasse du Temple ces hommes qui y recherchaient leurs intérêts, c’est-à-dire qui allaient au Temple pour vendre et acheter. Car si ce Temple était figuratif, il est évident que le corps du Christ, qui est le vrai temple dont l’autre n’était que l’image, contient lui aussi, mélangés, des acheteurs et des vendeurs, c’est-à-dire des hommes qui recherchent leurs intérêts personnels, et non ceux de Jésus Christ (Ph 2,21).

C’est parce que les hommes sont frappés pour leurs péchés, que le Seigneur a fait un fouet de cordelettes et a ainsi chassé du Temple tous ceux qui cherchaient leurs intérêts personnels, non ceux de Jésus Christ.

C’est donc la voix de ce temple qui retentit dans le psaume. Dans ce temple, ai-je dit, on implore Dieu, et il exauce en esprit et en vérité, mais non dans le temple matériel. Car il n’y avait là qu’une ombre où était montré le temple de l’avenir. C’est pourquoi celui-là est maintenant tombé. Notre maison de prière serait-elle tombée ? Nullement. Car vous avez entendu ce qu’a dit notre Seigneur Jésus Christ : Il est écrit : Ma maison s’appellera maison de prière pour toutes les nations (Mc 11,17).

NOTES

[1] Dans le Rite ambrosien les dimanches de Carême sont appelés :

  • Dimanche du début du carême ou Ier dimanche de carême (le catéchumène doit renoncer à Satan pour devenir chrétien)
  • Dimanche de la Samaritaine ou IIe dimanche de Carême (le Baptême comme eau de la vie qui nous donne la vie éternelle)
  • Dimanche d’Abraham ou IIIe dimanche de Carême (le Baptême comme profession de vérité qui nous intègre parmi les vrais enfants de Dieu)
  • Dimanche de l’Aveugle ou IVe dimanche de Carême (le Baptême comme illumination miraculeuse de nos ténèbres spirituelles)
  • Dimanche de Lazare ou Ve dimanche de Carême (le Baptême comme mort et ensevelissement avec le Christ pour pouvoir ressusciter avec Lui)
  • Dimanche des Rameaux ou Vie dimanche de Carême (le Baptême comme onction sanctifiante).

[2] Le corps du Christ, nouveau Temple. Dans l’Evangile de Jean et dans l’Apocalypse, le Christ transpercé par les péchés des hommes occupe le centre de l’histoire religieuse du monde. Il est le nouveau Temple dont parlait l’Evangile de Jean au chapitre 3, où, lors de la Purification du Temple, Jésus disait : « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai. Alors les Juifs lui dirent : « Il a fallu quarante-six ans pour construire ce temple et toi, tu le relèverais en trois jours ? ». Jean commente aussitôt : « Mais lui parlait du temple de son corps ».

[3] Dans l’Ancien Testament aucun juif n’osait appeler Dieu son Père individuellement, et donc, se dire Son fils. Dieu était considéré comme le Père du peuple en raison des hauts faits qu’Il avait accomplis dans l’histoire d’Israël (cf. Ex 4,22 ; Nb 11, 12 ; Is 1,2s ; Jr 3, 14.19; 31, 20). Seul Jésus parle de Dieu d’une manière unique et neuve en l’appelant : Mon Père. Le Dieu de Jésus est un Père qui sauve et ne condamne pas, il libère et invite à la communion dans un chemin de foi à travers son Fils. Les disciples, en effet, parleront de Dieu comme leur Père après la résurrection, quand Jésus révèlera à Marie-Madeleine que son Père est devenu vraiment le Père de tous les hommes, naturellement non pas par sa nature mais par la grâce : « Je monte vers mon Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu » (20,17). A la lumière de ceci, le sens transcendant et dynamique de cette expression utilisée par Jésus, apparaît de plus en plus clairement quand on analyse tous les textes dans lesquels Il parle de ses rapports avec son Père (cf. 5, 17-26 ; 6,32.37.40 ; 10,30 ; 14,10).

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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