Card. Sandri en Roumanie 2017 © ro.radiovaticana.va

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Eglises orientales catholiques: la solidarité face à la pandémie

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Des dons à hauteur de plus de 9 millions d’euros

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Plus de 9,5 millions d’euros ont servi à secourir les Eglises orientales catholiques de 25 pays, face à la pandémie, indique la Congrégation romaine pour les Eglises orientales catholiques.

Le dossier contenant les aides extraordinaires promues par la Congrégation pour les Églises orientales et par les agences de la ROACO (Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises Orientales), en signe de proximité à l’égard des populations touchées par la Covid-19 a été présenté au pape François lundi, 21 décembre 2020, indique ce compte rendu du dicastère romain.

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« Un signe d’espérance en ce moment si terrible ». C’est ainsi que le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, présente le dossier sur les actions de charité extraordinaire promues par le Dicastère et par les agences de la ROACO pour faire face à l’urgence Covid, remis au pape François à l’occasion de ses vœux à la curie romaine.

Synergie entre agences

Le document signale un chiffre extraordinaire, 9 574 907,74 euros, destiné, sur la base des besoins et des situations critiques, à l’Arménie, la Biélorussie, la Bulgarie, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Géorgie, la Grèce, la Terre Sainte (Palestine, Israël, Jordanie et Chypre), l’Inde, l’Iran, l’Irak, le Kazakhstan, le Liban, la Macédoine, la Pologne, la Roumanie, Sarajevo, la Syrie, la Turquie et l’Ukraine. « Un effort de la Congrégation et de toutes les agences qui aident nos Églises en cette circonstance. Nous parlons d’une authentique symbiose, une synergie, une harmonie exceptionnelle de ces organismes unis par une unique conviction : ensemble, nous pouvons sortir de cette situation », relève le cardinal Sandri.

Ne pas laisser seules les personnes qui souffrent en cette période de pandémie

La Congrégation avait accueilli l’invitation du pape François à ne pas laisser seules les personnes qui souffrent, notamment les plus pauvres pour faire face à la situation d’urgence mondiale causée par la pandémie. A cette fin, le Fondo Emergenza Cec  (Fonds d’Urgence de la Congrégation pour les Églises orientales) et avec la collaboration de Cnewa (Catholic Near East Welfare Association) – Pmp (Pontifical Mission for Palestine) et en lien constant avec les autres agences qui composent la Roaco, un soutien a été assuré à de nombreux intervenants, tous indiqués dans le dossier. « Nos efforts se sont surtout concentrés sur les projets destinés à l’Europe de l’Est, au Moyen-Orient et à l’Inde », explique le préfet. « En ce qui concerne l’Afrique, grande attention pour l’Éthiopie et l’Érythrée. Mais notre soutien n’a jamais diminué même envers les autres régions du monde en souffrance. Pour nous, les engagements pris en ce moment en Syrie et au Liban demeurent extrêmement importants, sans oublier ce qui a été fait en Égypte, en Irak, en Terre Sainte et de manière particulière en Palestine. Nous avons là-bas l’Université de Bethléem qui est une faculté très importante pour réaliser le cheminement de fraternité qu’a recommandé le pape François dans son encyclique Fratelli Tutti ».

Les aides auxquelles on ne s’attend pas

En dépit de l’incertitude économique, une aide considérable a été assurée parce qu’il est demandé à l’Église de continuer à suppléer pour soigner les plaies et les blessures restées ouvertes ou celles qui s’ouvrent à nouveau. Parmi celles-ci, il y a évidemment la pandémie. « Je voudrais souligner qu’il y a derrière nous tous ceux qui se dévouent généreusement pour aider. Je tiens à signer les personnes qui, bien qu’elles ne disposent pas de grandes ressources, ont su offrir, dans leur pauvreté, avec une grande dignité, une contribution à leurs frères démunis ».

Un signe fort en vue du voyage apostolique en Irak

Vivre la charité, et avant cela la justice, avec détermination et élan envers les pauvres et les personnes souffrantes, tel était l’objectif qui a uni des organismes comme la Caritas Internationalis, Catholic Relief Services, Missio-Münich, Aide à l’Église en détresse, Kindermissionwerk, Renovabis et la Conférence épiscopale italienne. Dans le classement spécial des fonds alloués, on trouve à la première place la Terre Sainte, avec 3 419 158,86 €, puis la Syrie avec 1 266 881,51 € et l’Inde avec 1 147 880,55 €. Également importantes sont les contributions à l’attention du Liban (994 424,53 €), de l’Éthiopie (817 180,34 €) et de l’Irak (476 153,61 €). « Ce dernier chiffre est un signe fort, notamment en vue du voyage du Saint-Père, du 5 au 8 mars de l’année prochaine. Nous espérons que ce sera une visite de paix, de fraternité, d’espérance dans ce monde si difficile à vivre à cause des guerres, des conflits, des persécutions et du terrorisme », conclut le cardinal argentin.

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Hélène Ginabat

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