Les crèches sont « une grande catéchèse de notre foi », a affirmé le pape François lors de l’angélus qu’il présidait ce 20 décembre 2020 à midi, Place Saint-Pierre.
Après la prière mariale, le pape a indiqué l’exposition des “100 Crèches” – du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation – située cette année sous la Colonnade du Bernin, à gauche de la Place : « Je vous invite à visiter les crèches… pour comprendre comment on cherche par l’art à montrer la naissance de Jésus », a-t-il dit.
Voici notre traduction des paroles du pape, qui a aussi lancé un appel pour les marins bloqués sur leurs bateaux en raison de la pandémie.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et soeurs, la pandémie de coronavirus a particulièrement nui aux gens de la mer. Beaucoup d’entre eux – on en compte environ 400.000 dans le monde entier – sont bloqués sur des bateaux au-delà des termes de leurs contrats et ne peuvent pas rentrer chez eux. Je demande à la Vierge Marie, Stella Maris, de réconforter ces personnes et tous ceux qui vivent des situations de difficulté, et j’exhorte à faire tout ce qui est possible pour qu’ils puissent retourner auprès des leurs.
Cette année les organisateurs ont eu l’heureuse idée de faire l’exposition des “100 Crèches” sous la Colonnade. Toutes ces crèches font une vraie catéchèse de la foi au peuple de Dieu. Je vous invite à visiter les crèches sous la Colonnade, pour comprendre comment on cherche par l’art à montrer la naissance de Jésus. Les crèches qui sont sous la Colonnade sont une grande catéchèse de notre foi.
Je vous salue tous, romains et pèlerins de divers pays, familles, groupes paroissiaux, associations et fidèles. Que Noël, désormais proche, soit pour chacun une occasion de renouveau intérieur, de prière, de conversion, d’avancée dans la foi et de fraternité entre nous. Regardons tout autour de nous, regardons surtout ceux qui sont dans l’indigence : le frère qui souffre, où qu’il soit, le frère qui souffre nous appartient. C’est Jésus dans la mangeoire : celui qui souffre est Jésus. Pensons un peu à cela. Et que Noël consiste à être proche de Jésus dans ce frère et dans cette soeur. C’est là, dans le frère qui est dans le besoin, qu’est la crèche à laquelle nous devons nous rendre avec solidarité. C’est la crèche vivante: la crèche dans laquelle nous rencontrerons vraiment le Rédempteur, ce sont les personnes qui sont dans le besoin. Marchons donc vers la Nuit Sainte et attendons que s’accomplisse le mystère du Salut.
Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi.
Bon appétit et au-revoir !
Traduction de Zenit, Anne Kurian-Montabone