« C’était une année d’une grande école » de vie pour tous les hommes et les femmes consacrés, affirme le cardinal Braz de Aviz. L’une des images de l’année 2020 qui restera le plus en mémoire, selon le préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, est le dévouement des religieux à leur mission et leur proximité envers les personnes.
Le cardinal a fait un point sur cette année qui s’achève, sur le travail et le sacrifice de nombreux religieux dans une interview accordée à Vatican News en italien ce lundi 14 décembre 2020.
La pandémie n’a pas arrêté le travail des Instituts de vie consacrée : « Nos hommes et femmes consacrés ne se sont pas distancés de leurs proches, de leur mission, mais ils ont continué, a affirmé le cardinal Braz de Aviz. Beaucoup ont également attrapé la Covid, d’autres ont fait face à de grandes difficultés s’exposant aussi à des dangers, travaillant dans les hôpitaux et dans le service public, mais aussi dans nos maisons, et poursuivant cette vie de témoin proche des gens. »
Le préfet a été « ému par l’image d’une petite-fille, qui a pu saluer sa grand-mère par la fenêtre de l’hôpital, parce que les médecins ont compris que cette relation humaine était nécessaire » et « parce que la pire maladie était la solitude ». « Et c’est ainsi que nous voyons la figure de nos hommes et femmes consacrés, a souligné le cardinal. Nous sommes faits pour cela et l’Évangile nous le demande, c’est notre première mission. »
Pour le cardinal, il s’agit de « mettre en pratique toutes les règles que nos autorités nous demandent, car cela est nécessaire pour surmonter cette situation, mais en même temps ne pas laisser des gens dans la solitude et l’abandon, dans le sentiment qu’il n’y a personne pour eux, parce que c’est peut-être la maladie la plus grave ».
