Le pape François a invité à offrir à « notre Mère les fleurs qu’elle apprécie le plus : la prière, la pénitence, le cœur ouvert à la grâce », en concluant la prière de l’angélus, ce mardi 8 décembre 2020, en la solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, place Saint-Pierre.
Le pape François faisait probablement allusion à la tradition des Romains qui se rendent place d’Espagne le 8 décembre pour fleurir la statue de la Vierge Marie.
Après avoir salué différents groupes présents – dont un groupe arborant le calicot « L’Immaculée vaincra! » – , le pape François a raconté qu’il s’était rendu en privé sur la Place d’Espagne où le traditionnel hommage à l’Immaculée n’a pu avoir lieu afin de respecter les mesures sanitaires disposées par « les autorités civiles, auxquelles nous devons obéir », a-t-il précisé.
En effet, à 7 heures du matin, sous une pluie battante et alors que le jour n’était pas levé, le pape a déposé un bouquet de roses blanches au pied de la statue de la Vierge Marie et prié en silence, seul, abrité sous un parapluie. Il s’est ensuite rendu à la basilique Sainte-Marie-Majeure où il a célébré la messe.
Voici notre traduction de ses paroles après la prière mariale.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Je vous salue tous, fidèles de Rome et pèlerins de différents pays. Et je salue le groupe de l’Immaculée, aujourd’hui, en la fête de l’Immaculée : ils sont courageux, ils sont toujours là.
Aujourd’hui, les membres de l’Action catholique renouvellent leur adhésion à l’Association. Je leur adresse mon salut et mes meilleurs vœux sur ce chemin. Je prie « pour que le Christ soit formé en vous », comme l’écrit saint Paul, et pour que vous soyez des artisans de fraternité.
Je salue les représentants de la commune de Rocca di Papa qui, aujourd’hui, selon la tradition, allumeront l’Etoile de Noël sur la « Forteresse » de la ville. Que la lumière du Christ illumine toujours votre communauté.
Comme vous le savez, cet après-midi, le traditionnel hommage à l’Immaculée sur la Place d’Espagne n’aura pas lieu, pour éviter le risque de rassemblement, selon les dispositions des autorités civiles, auxquelles nous devons obéir. Mais cela ne nous empêche pas d’offrir à notre Mère les fleurs qu’elle apprécie le plus : la prière, la pénitence, le cœur ouvert à la grâce. Ce matin, tôt, je me suis quand même rendu de manière privée sur la Place d’Espagne, puis à Sainte-Marie-Majeure, où j’ai célébré la messe.
Je vous souhaite à tous une bonne fête. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon appétit et au revoir !
© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
