Messe du Christ Roi, 22 novembre 2020 © Vatican Media

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JMJ 2023 : les jeunes de Lisbonne reçoivent la croix et l’icône

« Criez par votre vie que le Christ vit » leur lance le pape

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Les jeunes de Lisbonne, où auront lieu les Journées mondiales de la jeunesse en 2023, ont reçu les symboles des JMJ, la croix et l’icône de Marie, ce 22 novembre 2020, au cours d’une messe célébrée par le pape François pour la fête du Christ Roi de l’Univers.

Au terme de la célébration dans la basilique Saint-Pierre, des jeunes du Panama, lieu des Journées mondiales de la jeunesse en 2019, ont solennellement remis ces symboles aux jeunes portugais. « Chers jeunes, les a exhortés le pape, criez par votre vie que le Christ vit et règne ! Si vous vous taisez, les pierres crieront. »

Dans son homélie, le pape a appelé à faire des choix « forts, décisifs », et non pas « banals ». Il a cité les « obstacles » à cette voie : « Il y a la fièvre de la consommation, qui empoisonne le cœur de choses superflues. Il y’a l’obsession du divertissement, qui semble être l’unique voie pour s’évader des problèmes et pourtant il n’est qu’un report du problème. Il y a le fait de se fixer sur ses droits à réclamer, en oubliant le devoir d’aider. »

Il a aussi mis en garde contre « la grande illusion sur l’amour, qui semble être quelque chose à vivre à coup d’émotions, alors qu’aimer est avant tout don, choix et sacrifice ».

En raison des mesures sanitaires, seule une petite délégation – cinq jeunes de chaque pays – était présente. Ce geste de passation se fait traditionnellement au moment des Rameaux, mais il a été reporté cette année à cause de la pandémie.

La tradition des symboles des JMJ remonte à 1984 quand, en conclusion de l’Année jubilaire de la Rédemption (en 1983, pour fêter le 1950e anniversaire de la Rédemption), le pape Jean-Paul II confia aux jeunes la croix du Jubilé. Puis en 2003, il leur offrit une copie de l’icône de Marie Salut du Peuple romain (« Salus populi romani »), chère aux Romains. L’icône, abritée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, fait l’objet d’une dévotion particulière depuis le XIIIe siècle. Selon la tradition, elle aurait été peinte par l’évangéliste Luc.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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