Le lien entre l’amour conjugal et la génération est un « cadeau plus qu’un devoir » et il requiert d’être « protégé », a déclaré Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie.
Mgr Paglia a participé mercredi 18 novembre 2020 à une édition virtuelle du panel du forum sur « L’éthique islamique et le traitement de l’infertilité », indique Vatican News en anglais du 19 novembre. Le forum, organisé par le Sommet mondial de l’innovation pour la santé (WISH), a discuté des technologies de procréation assistée, y compris la fécondation in vitro et la cryo-conservation, et les préoccupations éthiques que ces technologies soulèvent.
Mgr Paglia a souligné la place importante que la transmission de la vie tient dans la pensée catholique, telle qu’elle est comprise dans la relation qui unit la sexualité, l’amour entre les époux et la génération.
L’archevêque a expliqué aussi comment la période de gestation prend « une importance énorme », du fait qu’elle permet aux parents « d’accueillir l’enfant qui se développe dans le corps de la mère », en le reconnaissant « non pas comme un étranger, un opposant, mais comme un invité ».
Mgr Paglia a noté que « l’expérience religieuse permet de considérer la question dans un horizon qui transcende les préoccupations terrestres et évite d’absolutiser un enfant comme quelque chose à avoir quoi qu’il en soit ».
Pour le président de l’Académie pour la vie, toute façon de « soutenir » et « d’encourager » à la fois « le développement de la vie humaine et la solidarité fraternelle » constitue « une expression de la fécondité du couple et de la famille » et ceci même en l’absence de « descendants ». C’est ainsi que nous vivons notre existence en tant que « fils et filles de Dieu », a-t-il affirmé.