Basilique Notre-Dame de Nice © notredame-nice.com

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Attaque à Nice : le pape recevra les familles des victimes

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« Dès que la situation sanitaire le permettra »

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Le pape François recevra les familles des trois victimes de l’attentat perpétré dans la basilique Notre-Dame de Nice, a annoncé le président de l’association Amitié France Italie, Paolo Celi, le 5 novembre 2020, une semaine après le drame.

Nadine Devillers, 60 ans, Simone Barreto Silva, 44 ans, venues prier dans l’église, et le sacristain Vincent Loquès, 54 ans, ont été assassinés lors d’une attaque islamiste le 29 octobre.

Dans une déclaration reprise par l’agence SIR de la Conférence épiscopale italienne, Paolo Celi précise que le pape rencontrera leurs proches « dès que la situation sanitaire le permettra ». « Merci de tout cœur au pape François pour sa proximité et son affection », conclut-il en assurant le pape de ses prières.

« Un immense merci au pape François qui a accepté de recevoir prochainement les familles de Nadine, Vincent et Simone », a déclaré le maire de Nice, Christian Estrosi, sur Twitter.

Quelques heures après l’attentat, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège avait publié une déclaration déplorant « un moment de douleur » et de « confusion ». « Le terrorisme et la violence ne sont jamais acceptables », écrivait le porte-parole du Vatican.

« Le pape, affirmait Matteo Bruni, est informé de la situation et il est proche de la communauté catholique endeuillée. Il prie pour les victimes et pour leurs proches, pour que cesse la violence, pour que l’on recommence à se regarder comme des frères et sœurs et non comme des ennemis. »

Dénonçant une attaque « qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation », le pape priait aussi pour que « le peuple français bien-aimé puisse réagir uni », en répondant au mal « par le bien ».

Un peu plus tard, dans un télégramme adressé à l’évêque du lieu Mgr André Marceau, le pape François s’associait « à la souffrance des familles éprouvées ». Il demandait à Dieu « de leur apporter le réconfort ». « Condamnant de la plus énergique manière de tels actes violents de terreur », le pape appelait le peuple français « à l’unité ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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