Caritas Internationalis invite la communauté internationale à se joindre à l’appel du pape François pour un cessez-le-feu mondial et pour un allégement de la dette des pays en développement au moment où la souffrance de millions de personnes a été exacerbée par la pandémie de coronavirus. Caritas se prépare à « un nouveau départ pour le monde post-Covid19 », a déclaré le secrétaire général, Aloysius John.
Lors de la présentation du rapport annuel de Caritas Internationalis, il a indiqué que l’organisation avait clairement demandé au Groupe des 20 ministres des Finances de G20 d’annuler les dettes pour éviter une catastrophe pour les pays les plus pauvres du monde, indique Vatican News en anglais du 16 juillet 2020.
L’appel de Caritas a été lancé quelques jours avant la rencontre des ministres des Finances du G20 prévu ce week-end pour discuter de la calamité économique résultant de la pandémie.
John a affirmé que Caritas a mobilisé plus de 12 millions d’euros grâce au travail de son vaste réseau à travers le monde, atteignant de 15 à 16 millions de personnes depuis le début de la pandémie. Il a souligné qu’une aide vitale a atteint des personnes désespérées au Bangladesh et au Myanmar, au Brésil, au Venezuela et en République centrafricaine, ainsi qu’au Liban, un pays qui accueille des millions de réfugiés syriens et de travailleurs migrants.
Accueillant les participants à la conférence de presse, le président de Caritas Internationalis, le cardinal Luis Antonio Tagle, a parlé des conséquences des sanctions économiques au Moyen-Orient, notant que non seulement elles n’aboutissent pas à des solutions, mais, a-t-il dit, elles affectent les plus pauvres et les plus vulnérables.
Dans leurs interventions, le cardinal Wilfrid Fox Napier, président de Caritas Afrique du Sud, et Rita Rhayem, directrice de Caritas Liban, ont souligné le rôle de l’Église qui apporte non seulement un soulagement matériel bien nécessaire, mais aussi un confort émotionnel et la lumière de l’espérance. Caritas, ont-ils réaffirmé, est de plus en plus engagée dans sa mission de nous montrer comment appliquer « la mondialisation de la solidarité ».