Michel Fanget,le cardinal Ayuso Guixot et l'ambassadrice de France près le Saint-Siège Elisabeth Beton Delègue © Vatican News

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France : une étude sur la diplomatie du Saint-Siège

« La volonté de dresser des ponts »

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Le gouvernement français mène une étude sur la diplomatie du Saint-Siège : pour effectuer cette mission, le député modem du Puy-de-Dôme et membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de France, Michel Fanget, a visité le Vatican, le 15 juin dernier, indique Vatican News du 19 juin 2020. Il a été nommé par le Premier ministre Édouard Philippe, fin janvier, et a débuté sa mission le 20 janvier en France, d’abord auprès du nonce apostolique à Paris Mgr Celestino Migliore.

Lors de sa visite au Vatican, Michel Fanget a pu rencontrer Mgr Paul Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États, le cardinal Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, ainsi que certains chefs de dicastères.

L’objectif de la mission est de « proposer au gouvernement français des orientations de coordination voire de coopération des actions diplomatiques françaises et vaticanes ». « Il s’agit d’examiner à la fois l’action et l’influence de la diplomatie vaticane dans le monde », précise le député. Il s’agit également pour la France de « dégager des actions communes » avec la diplomatie vaticane.

L’un des buts est de comprendre ce qui fait la « singularité de cette diplomatie vaticane », explique le député. La mission s’inscrit aussi dans « la volonté de dresser des ponts, comme dit le Saint-Père », ajoute-t-il.

Au cours de sa visite romaine, Michel Fanget a aussi rencontré des responsables de Caritas Internationalis, ainsi que de la communauté Sant’Egidio. Parmi les thématiques abordées lors de ces rencontres étaient la défense du multilatéralisme, la nécessité de poursuivre les engagements écologiques et le dialogue interreligieux.

En comparant les diplomaties de deux pays, Michel Fanget explique qu’elles « ont les mêmes objectifs et sont assez proches, même si la méthode est parfois différente ». « Il y a également des sujets qui nous séparent, souligne-t-il, principalement la question du nucléaire. »

Michel Fanget devrait remettre son rapport au Premier ministre autour de la fin novembre.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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