Card. Konrad Krajewski, aumônier apostolique @ YouTube / Maskacjusz TV

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Italie : le card. Krajewski exprime son soutien au prêtre interrompu pendant la messe

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Ainsi que le cardinal Becciu

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L’aumônier du pape, le cardinal Konrad Krajewski, a exprimé son soutien à Don Lino Viola, prêtre à Gallignano, dans la région de Crémone, en Italie, qui a été interrompu par des policiers alors qu’il célébrait la messe du dimanche 19 avril, indique le quotidien italien La Stampa le 25 avril 2020. Se basant sur les règles interdisant la diffusion de Codiv-19, les policiers ont forcé le p. Viola à arrêter la célébration en présence de quelques fidèles, le condamnant à une amende.

Le cardinal Krajewski a appelé Don Lino dès que la nouvelle lui est parvenue : « Je n’ai pas voulu entrer dans les détails du litige, mais le soutenir dans un moment d’attaques: c’est aussi donner l’aumône chrétienne », a-t-il affirmé.

Le p. Lino Viola a parlé de l’appel du cardinal au quotidien provincial La Provincia di Cremona: « Le cardinal Krajewski a été très courtois et a exprimé sa proximité avec moi, ce qui m’a évidemment rendu très heureux. » L’évêque du lieu, Mgr Antonio Napolioni, s’est distancié de son initiative, en rappelant que les mesures devaient être respectées.

Mais en exprimant sa « solidarité avec le prêtre », l’aumônier du pape n’a pas voulu « accuser son évêque » : « Je voulais prier avec le p. Viola pour la situation générale », a-t-il dit.

Pour sa part, le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Angelo Becciu a publié le message suivant sur sa page Twitter, le 21 avril 2020: « À un prêtre étonné de ce qui est arrivé à un confrère du diocèse de Crémone, j’ai dit: le principe selon lequel aucune autorité n’est autorisée à interrompre la messe doit être défendu. Si le célébrant est coupable d’une infraction, il doit être corrigé par la suite, pas pendant! »

En ce qui concerne l’interruption de la messe, le prêtre a déclaré qu’il allait « contester » le comportement des policiers : « S’ils voulaient vraiment me mettre à l’amende pour la présence des fidèles, ils auraient dû le faire à la sortie de l’église. Alors j’aurais payé, mais pas immédiatement, pas quand on me dit que je ne peux pas célébrer, et de cette façon. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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