Résurrection, Fra Angelico © Museo San Marco, Florence

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« Le meilleur des temps »

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Quand le pire devient le meilleur…

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Le meilleur des temps

Ainsi débute le Conte de deux cités, roman anglais de Charles Dickens, publié en 1859 : « C’était le meilleur des temps, c’était le pire des temps. » Selon une perspective humaine, on peut dire que les événements de l’Evangile que nous célébrons liturgiquement durant la Semaine Sainte ont été le pire des temps : Jésus le Fils de Dieu est humilié, crucifié et mis à mort par des hommes méchants. Cependant, dans la foi, nous savons que c’était « le meilleur des temps » – puisque c’est précisément par ces événements que nous trouvons le salut et l’accès au Royaume : « par ses blessures, nous sommes guéris » (1 Pierre 2, 24).

 

Le grand message de ces jours-ci, c’est que de tout mal, Dieu peut faire sortir un bien ! S’il permet la mort de son Fils unique, c’est pour que, par sa Résurrection, nous puissions nous-mêmes accéder à une vie nouvelle. Son offrande sur la Croix a détruit la mort pour toujours, et nous a ouvert les portes du ciel. Nous pouvons alors vivre dans la joie pascale, car notre destin, c’est le Royaume !

 

C’est difficile, certes, de se sentir joyeux en ce « pire des temps » de la pandémie. L’autre jour, pour la première fois, une personne que je connaissais très bien en est morte ; nous en sommes tous affectés. Mais, il semble que, selon un moteur de recherche très connu sur l’internet, un des termes les plus recherchés depuis un mois, c’est… « la prière » – ce qui suggère que beaucoup de gens, dans ce temps de grande souffrance mondiale, se mettent à chercher le Dieu qui sauve.

 

Si nous croyons que Dieu fait tout contribuer au bien de ceux qui l’aiment (cf. Romains 8, 28), nous pouvons affirmer qu’il fera des merveilles à travers l’épreuve actuelle. Prions pour notre monde, que le Dieu de bonté, qui de tout mal peut faire sortir le bien, puisse toucher des cœurs de sa miséricorde, et qu’ainsi, ce soit enfin « le meilleur des temps ».

 

Nigel Woollen

 

 

  1. Nigel Woollen est vicaire de paroisse à Stevenage, en Angleterre (diocèse de Westminster) et auteur de plusieurs livres, dont « Aimer à l’école du rosaire – Petites histoires et grands mystères » qui sera publié en 2020 (Éditions de l’Emmanuel)

 

 

 

 

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P. Nigel Woollen

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