Encens © L'Osservatore Romano

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La Pharmacie vaticane lance sa première gamme de parfums

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Or, encens, myrrhe, rose

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La Pharmacie vaticane lance sa première gamme de parfums produits par les apothicaires de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu (Fatebenefratelli) qui en assurent le service. Les nouvelles essences, inspirées de la Bible, s’appellent : or, encens, myrrhe et rose mystique, a indiqué L’Osservatore Romano daté du 22 août 2018.

Les quatre flacons sont vendus dans un coffret qui porte l’inscription 2018 en chiffres romains (MMXVIII) : comme l’explique le directeur Thomas Binish Mulackal, 2018 est une année particulièrement importante pour la Pharmacie vaticane qui a lancé un grand projet de restructuration afin de mieux accueillir ses milliers de clients quotidiens (entre deux mille et deux mille cinq-cents par jour).

Les nouveaux parfums visent à redécouvrir le rôle des fragrances dans la vie chrétienne. Les chercheurs ont retrouvé les parfums antiques mentionnés dans l’Écriture sainte (l’encens et la myrrhe, notamment, sont offerts par les mages à Jésus) et sont remontés à leurs plantes d’origine, dans la tradition méditerranéenne et de la Terre Sainte : l’aloès, le nard, le galbanum, le myrte, le safran, les roses, l’hysope, le santal, le roseau aromatique, la cannelle, le géranium, la bergamote.

Il s’agissait, explique le quotidien du Vatican, « de confier au parfum un message qui renvoie à la rencontre entre le sacré et la nature, entre la divinité et l’humanité, afin de transmettre des sensations qui invitent aussi à la réflexion » : « l’encens, avec son odeur typique, renvoie à la présence de Dieu, à la purification, au sens du sacrifice ». La myrrhe était employée « comme arôme et pour conserver les dépouilles des défunts ». Ils étaient tous deux utilisés aussi comme remèdes curatifs. L’or également est « une méthode efficace pour combattre certaines pathologies, au point que l’on parle d’aurothérapie ».

Il existe « une longue tradition qui lie les mystiques aux parfums », souligne L’Osservatore Romano : « À commencer par la Vierge Marie, appelée aussi par le titre de « Rose mystique », à laquelle fait référence le parfum homonyme. Il suffit de rappeler les extases de dizaines de saintes et de saints, dont le plus proche de nous est Padre Pio de Pietrelcina. Le parfum intense que l’on percevait à certaines occasions, selon les témoins, était un mélange d’effluves de fleurs dont les roses, les violettes et le jasmin, au point que l’on parle d’osmogénésie comme du charisme propre à sa sainteté. »

© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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