Bananier © Wikimedia commons / darina

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Cameroun : les jésuites veulent sauver les bananiers

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Projet de formation au service de l’environnement

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Enseigner à cultiver les bananes pour promouvoir des projets de micro-entreprise, mais aussi pour sauver les plantes de l’extinction ; tel est le projet lancé par les jésuites à Douala, chef-lieu de la région du littoral au Cameroun, dont se fait l’écho L’Osservatore Romano du 11 août 2018. Le quotidien du Vatican salue « une initiative qui a une double valeur, formative et naturaliste, dans un contexte, comme celui du pays africain, qui n’est pas simple ».

Dans un contexte de manque d’accès aux études – trois millions de jeunes n’ont pas atteint le niveau minimum de formation scolaire, 70 pour cent des filles sont analphabètes – le bureau pour le développement des jésuites d’Afrique occidentale entend transmettre aux adolescents des techniques agricoles pour des projets de micro-entreprise. Ils organisent notamment un cours pour cultiver les bananes à travers la méthode Pif, c’est-à-dire la croissance des plantes en partant de fragments de tige. Ce système très efficace utilise des matériaux végétaux à bas coût, et le rendement est excellent.

L’Osservatore Romano note que la technique « pourrait aussi avoir d’importantes retombées sur la survie de la banane qui risque de disparaître ». D’après le cri d’alarme de diverses organisations, une mycose détruirait des plantations entières en Amérique latine et en Asie. « Réussir à reproduire les plantes dans des lieux sûrs pourrait par conséquent donner un avenir aux bananes, patrimoine du secteur économique africain », conclut le journal.

Avec une traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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