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Venezuela : le pape salue la béatification de Mère Maria Carmen Rendiles Martínez

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Paroles après l’angélus (Traduction intégrale)

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Lors de l’angélus de ce 17 juin 2018, place Saint-Pierre, le pape François a salué la béatification de la Vénézuélienne Mère Maria Carmen Rendiles Martínez (1903-1977), fondatrice des Servantes de Jésus, qui a eu lieu la veille à Caracas.
C’est à l’âge de 15 ans, que la jeune Carmen a entendu l’appel de Dieu à la vie consacrée. Elle entre dans la Congrégation des Servantes de Jésus le 25 février 1927 et part en France pendant 2 ans pour consolider sa formation.
A son retour en 1934, elle est en charge des novices. En 1944, elle part pour Valencia (Venezuela) pour fonder la première maison de la congrégation. De retour à la maison mère à Caracas, elle remplace la mère supérieure. En 1966, elle obtient l’approbation pontificale qui amène le décret de séparation de la maison mère en France et reconnaît les sœurs en Amérique comme une nouvelle congrégation. Mère Carmen devient la première supérieure générale, et elle le restera jusqu’à la fin de sa vie. Elle a été déclarée “vénérable” par le pape François le 5 juillet 2013.
Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées après la prière mariale.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Hier, à Caracas, María Carmen Rendíles Martínez, fondatrice des sœurs Siervas de Jesús du Venezuela, a été proclamée bienheureuse. Mère Carmen, née et morte à Caracas au siècle dernier, a servi avec amour avec ses sœurs, dans les paroisses, dans les écoles et au côté des plus nécessiteux. Louons le Seigneur pour cette disciple fidèle et confions à son intercession nos prières pour le peuple vénézuélien. Et saluons la nouvelle bienheureuse et le peuple vénézuélien par des applaudissements.
Je suis avec préoccupation le sort dramatique des populations du Yémen, déjà épuisées par des années de conflit. Je fais appel à la Communauté internationale afin qu’elle n’épargne aucun effort pour amener urgemment les parties en cause à la table des négociations et éviter une aggravation de la situation humanitaire tragique. Prions la Sainte Vierge pour le Yémen. Je vous salue, Marie
Mercredi prochain, sera célébrée la Journée mondiale des réfugiés, promue par les Nations unies pour rappeler l’attention sur ce que vivent, souvent avec de grandes angoisses et souffrances, nos frères contraints à fuir leur terre à cause des conflits et des persécutions. Une journée qui, cette année, tombe dans le vif des consultations entre les gouvernements pour l’adoption d’un Pacte mondial sur les réfugiés, qui doit être adopté d’ici la fin de l’année, avec celui pour une migration sûre, ordonnée et régulière. Je souhaite que les Etats impliqués dans ces processus parviennent à une entente pour assurer, avec responsabilité et humanité, l’assistance et la protection à celui qui est forcé de laisser son pays. Mais chacun de nous est aussi appelé à être proche des réfugiés, à trouver avec eux des moments de rencontre, à valoriser leur contribution, pour qu’eux aussi puissent mieux s’intégrer dans les communautés qui les reçoivent. Dans cette rencontre et dans ce respect et ce soutien mutuel, il y a la solution à de nombreux problèmes.
Je vous salue tous, chers romains et pèlerins, en particulier ceux venus d’Espagne, de Malte, du Brésil – ils sont bruyants, ces Brésiliens – des Etats-Unis d’Amérique ; les étudiants de la “London Oratory School” et ceux du “Colegio Oratorio Festivo” de Novelda (Espagne).
J’ai entendu qu’il y a parmi vous un groupe d’Argentins. Rappelez-vous qu’aujourd’hui dans notre patrie c’est la Fête des Pères. Souvenez-vous de vos papas dans vos prières.
Je salue les fidèles de Teramo, Francavilla a Mare e le groupe de l’Action catholique de Trente ; les jeunes de Campobasso qui ont reçu la Confirmation ; l’Association des Bibliothécaires Ecclésiastiques Italiens et le groupe “Un incontro, una speranza” d’Olbia.
A tous je souhaite un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au-revoir.
Traduction de Zenit, Anne Kurian

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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