«’Donner le meilleur de soi-même’ est sans aucun doute une expression qui s’applique à la fois au sport et au domaine de la foi », affirme le cardinal Kevin Farrell. Elle « rappelle l’effort, le sacrifice qu’un sportif doit assumer comme une constante de sa vie pour obtenir une victoire ou simplement pour atteindre le but. Mais aussi dans le domaine de la foi, nous sommes appelés à donner le meilleur de nous-mêmes pour arriver à la sainteté ».
C’est ce que le préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie a déclaré en présentant un nouveau document du Dicastère intitulé «’Donner le meilleur de soi-même’. Sur la perspective chrétienne du sport et de la personne humaine », à la conférence de presse de ce vendredi matin 1er juin 2018. À la conférence, étaient aussi présents des collaborateurs et des experts du même Dicastère qui ont contribué à la révision du document ainsi que des chercheurs de différentes universités et sociétés sportives.
Le cardinal Farrell a souligné qu’il s’agissait du « premier document du Saint-Siège sur le sport » : même s’il existe « des discours et des messages de divers pontifes adressés au monde du sport » et même si « quelques conférences ont été organisées par le Saint-Siège sur ce sujet », a-t-il dit, « il n’existe pas encore de document rassemblant les réflexions et les désirs de l’Église catholique relatifs à la pratique sportive, à la fois aux niveaux professionnel et amateur ».
Ce document, a expliqué le cardinal, « a l’intention de ‘raconter’ la relation entre le sport et l’expérience de foi et d’offrir une vision chrétienne de la pratique sportive ».
Son titre, « Donne le meilleur de soi-même », a poursuivi le préfet, « fait référence » au discours du pape François, adressé aux associations sportives le 7 juin 2014, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du Centre sportif Italien », mais aussi à ses autres interventions ainsi qu’à l’exhortation apostolique Gaudete et Exsultate ou le pape écrit : « Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui. » (n 11.)
Le document est structuré en cinq chapitres : la relation entre l’Église et le sport (ch. 1); une description du phénomène sportif avec un regard attentif sur la personne humaine (ch. 2 et 3); certains des défis d’aujourd’hui auxquels le sport est appelé à faire face (ch. 4); l’Église et la pastorale du sport (ch. 5).
En concluant, le cardinal Farrell a souligné « le caractère révélateur et pastoral du document ». Ce n’est pas « un texte pour les chercheurs », a-t-il dit, « mais c’est une réflexion sur l’état du sport aujourd’hui » qui sera « sans doute » utile non seulement aux Conférences épiscopales et aux diocèses « pour développer la pastorale du sport », « mais aussi aux clubs amateurs, aux associations d’amateurs et aux sportifs individuels pour réfléchir sur la vie chrétienne et sur le mode de pratiquer le sport ».
