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Malte: L’Osservatore Romano déplore le meurtre d’une journaliste

Daphne Caruana Galizia tuée dans l’explosion de sa voiture

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L’Osservatore Romano déplore le meurtre d’une journaliste à Malte, dans son édition quotidienne en italien du 18 octobre 2017 et il se fait l’écho de la condamnation par Mgr Charles Scicluna, archevêque de Malte.
La journaliste Daphne Caruana Galizia, qui dénonçait des affaires de corruption, a succombé à l’explosion d’une bombe placée dans sa voiture alors qu’elle quittait son domicile à Bidnija, dans le nord de l’île. Connue pour son blog influent, Running Commentary, elle collaborait avec plusieurs journaux maltais.
Mgr Scicluna a condamné « avec la plus grande fermeté » le meurtre de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galicia, survenu lundi dernier, 16 octobre 2017, souligne L’Osservatore Romano.
Le quotidien fait observer que l’archevêque a demandé de renoncer à toute polémique : « Ce n’est pas le moment de commencer des guerres entre nous », a-t-il dit, ni de « s’accuser mutuellement », mais de « défendre la dignité de chacun, d’éliminer la colère entre nous et de défendre la grande valeur de la démocratie ».
Le journaliste d’investigation et blogueur Matthew Caruana Galicia, fils de la journaliste, a accusé les autorités maltaises d’êtres « complices » du meurtre de sa mère, note par ailleurs L’Osservatore Romano. Il s’est adressé aux autorités sur Facebook en lançant : « Vous êtes complices et responsables de ce qui s’est passé. »
Le quotidien du Vatican cite également les paroles du Premier ministre maltais Joseph Muscat qui nie toute implication de son gouvernement : « Elle était probablement ma principale adversaire », a-t-il dit dans une interview au quotidien italien « La Repubblica ». « Elle m’a attaqué dès que je suis devenu le chef de la coalition, mais c’était son boulot », a-t-il reconnu. Rejetant toute allégation de corruption, il a affirmé que bientôt « justice sera faite ». Maintenant, a précisé le Premier ministre, il faut « trouver les mandataires et les exécuteurs d’un crime qui ne nous appartient pas », toujours selon la même source.
L’Osservatore Romano a aussi rapporté la réaction du secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, et du commissaire aux droits de l’homme, Nils Muiznieks, qui demandent une enquête approfondie pour trouver les responsables du crime.
Selon la même source, le ministre maltais de l’Intérieur a appelé le FBI et la police scientifique européenne à mener des enquêtes.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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