P. Maurizio Pallù @ Radio Vatican

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Nigeria: le p. Maurizio Pallù a été libéré

«Je vais bien, j’ai senti la proximité de Marie»

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Le p. Maurizio Pallù, prêtre italien du diocèse de Rome, âgé de 63 ans, enlevé au Nigeria le 12 octobre, a été libéré mardi 17 octobre, jour de son anniversaire, rapporte Radio Vatican qui a pu l’interviewer ce 18 octobre 2017: “Jai senti la proximité de Marie”, confie-t-il.
Il avait été enlevé jeudi dernier au Nigeria où il est missionnaire et catéchiste du Chemin Néocatéchuménal. Le pape François avait prié pour lui.
Le diocèse de Rome se réjouit de la libération et, dans une note, remercie « la Providence divine qui a permis que se conclut une situation qui était très préoccupante » : « Nous remercions tous ceux qui ont œuvré, surtout par la prière, conclut le communiqué du diocèse, pour sa libération ».
«  Nous étions trois à être pris comme otages : un frère Nigérian, une étudiante Nigériane et moi-même. Nous avons été relâchés vers 10 heures du soir. Je vais bien, je suis très content ! », confie-t-il.
Il raconte les circonstances de son enlèvement : « Nous avons été enlevés sur la route le 12 octobre, ils sont sortis en tirant et puis ils nous ont emmenés dans la forêt. Nous étions trois, c’était une bande de ravisseurs, nous avons pas mal marché vers un lieu isolé et puis nous sommes restés là-bas, ils n’avaient pas grand chose à manger, ils nous ont donné ce qu’ils avaient, nous avons avancé, nous avons bu l’eau du torrent, une eau brune… mais nous sommes en vie. »
Il dit s’être appuyé aussi sur la présence des saints à la prière desquels la mission est confiée : «  Le Seigneur est ressuscité, il m’a accompagné, j’ai eu des moments de peur mais je dois dire que j’ai beaucoup senti l’assistance des saints, de la Vierge Marie, de Carmen Hernandez (initiatrice du Chemin Néocatéchuménal, ndlr)… Nous avons confié notre mission au Nigeria à la Vierge marie, au Sacré Cœur de Jésus, au Cœur immaculé de Marie, à saint Daniel Comboni et à saint Jean-Paul II… par conséquent c’est une équipe en béton ! »
C’est le deuxième enlèvement qu’il subit : « En fait, c’est la seconde fois que je suis enlevé en un an, ce n’est pas la première ; celle-ci a été plus difficile que la première fois, mais j’ai vu les miracles que le Seigneur a faits, vraiment de grands miracles que le Seigneur a faits pour nous garder en vie. Cela signifie que le Seigneur a un grand plan sur ce pays parce que le démon attaque avec une grande force pour détruire l’œuvre de Dieu dans cette nation. »
Il souligne aussi une coïncidence de dates « mariales » : « Une autre chose importante à souligner est celle-ci : les deux enlèvements se sont produits tous les deux en la fête de la Vierge de Fatima, le 13 octobre. L’an dernier, nous avons été enlevés le 13 octobre et, à travers un miracle de la Vierge Marie, nous avons été relâchés au bout d’une heure et demie. Cette année, nous avons été enlevés le 12 octobre, la veille de la fête du miracle du soleil à Fatima. En effet, je me rendais à Benin City, où les évêques du Nigeria ont célébré une nouvelle fois la consécration du Nigeria à la Vierge Marie et je voulais y être présent le 13 octobre pour cette grande Eucharistie et en revanche le 13 octobre, je l’ai passé dans la forêt et j’ai reçu un signe de l’attention maternelle de Marie et puis le dimanche, j’ai reçu la confirmation que la Vierge Marie et tous les saints allaient nous sortir de cette situation. Ils ne nous abandonnent pas ! »
Il est rappelé par sa communauté en Italie mais il a hâte de continuer sa mission : «  Quand on me permettra de rentrer, je reviendrai ici bien content pour offrir ma pauvre personne pour l’évangélisation du Nigeria. »

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Hélène Ginabat

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